mardi 28 juin 2011

Douche Chaude vs Douche Froide

Hiver, fin d'une journée de travail au kibbutz. Mes pieds sont froids et mouillés dans mes chaussures de travail. Ma tête est lourde, et une douleur la perce, quelque part en haut à gauche. Le froid extérieur s'engouffre ça et là dans ma grosse polaire. Je marche d'un pas rapide vers ma chambre. Sur le chemin, je salue rapidement les jeunes assis sur le banc face au patio des chambres. De mon nez froid, une goutte suinte, trompettant la victoire du froid vent de l'hiver sur la vallée du jourdain, encore tiède il y a un mois.
Arrivée dans ma chambre, je me  déshabille vite et sors dans le couloir froid du bâtiment des filles.


Je m'engouffre dans les douches communes. La vapeur a une odeur de savon, et de Javel (avec laquelle les douches sont nettoyées) et cela me donne un sentiment délicieux Est-ce celui d'être au hammam, ou avec maman à la piscine pontoise, où l'on nageait souvent quand j'habitais encore à paris ? Tout ce que je sais, c'est que cette vapeur chargée de citron et de lavande m'enveloppe de chaleur et de félicité.
Je suspends ma serviette à l'un des crochets du mur froid, trempé d'eau condensée.
Puis m'avance vers l'un des compartiments de douche, en humant l'air avec délices.

Dieu.
Je fais couler l'eau, qui instantanément devient bien chaude, et coule sur mon corps avec  volupté.
Mes pieds se réjouissent particulièrement de ce flot de chaleur, et donne cette sensation de brûlure bienfaisante qui caractérise les douches d'hiver. Je me détends. Toutes mes crispations fondent sous cette douche sacrée. C'est tout juste si je ne m'endors pas. J'oublie tout. Il n'y a plus que mes pieds qui chantent Halleluya, mon odorat en pleine pâmoison de vapeurs savonneuses, et je m'écroule presque dans ce nuage qui est en fait le paradis terrestre.

Le problème dans tout ça, c'est qu'il faut rester debout. Mes jambes ne demandent qu'à plier bagage, ou genou, et à me laisser s'affaisser comme il est dû dans tant de sensations enchanteresses.

Mais il y a cette autre fille devant moi, avec le pubis épilé (je ne peux m'empêcher de remarquer ce genre de détails – et puis quoi! quand aurais-je l'occasion de voir comment sont les pubis des autres quand je ne vivrai plus en communauté?). Je ne peux m'abandonner en public à ce doux abaissement qui serait de s'endormir par terre, sur ce carrelage réputé sale, sous le flot lénifiant.

La dure réalité s'impose à moi.
Cette fille au pubis épilé (j'en profite pour préciser qu'il est sur la repousse – jamais je ne me joindrai au clan des épilées de la moquette, bref le sujet est clos) n'est que le buisson qui cache la forêt. En vérité, si je ne peux m'abandonner à mon sommeil chaud et vaporeux devant elle, je ne peux de même m'abandonner à être molle face à la vie et aux évènements.

Je me rends soudain compte que les jours de ma vie passent, et que la mollesse s'y insinue peu à peu dans maints domaines : 
- Mollesse du matin, où je mange du porridge mou mollement assise dans mon lit moelleux.
- Mollesse de mes relations envers ceux que j'aime ou n'aime pas, que je laisse couler, comme si là, tout de suite, ce n'était pas la vraie vie et que  cette dernière arriverait plus tard. La maladie de ma vie, c'est de croire que la vraie vie est à venir, et qu'en attendant, soyons mous.
- Et puis la résultante de toutes les mollesses : mollesse de mes fesses qui s'empâtent de la douceur des petits gâteaux que je mange pour adoucir mes jours de vie avant la vie.

Toutes ces pensées me viennent alors que mon corps prend, sous la douche chaude, tous les aspects d'une betterave bien cuite. La mollesse, c'est la mort à petit feu. Je ne veux pas mourir, et encore moins avoir les fesses molles. Comme une guêpe prise au piège dans de la confiture, je panique et essaye mentalement de me débattre, mais je suis engluée dans tant de plaisir, je vais passer à la casserole !

Non!
Me sauver de la mollesse, de la mort par obésité du plaisir, de l'anéantissement dans l'orgasme, de la fonte par douche brûlante, bref, du choix de l'ombre au lieu de la proie.

La proie. L'homme qui survit est un prédateur. Je regarde l'Evolution dans les yeux. Elle me sourit d'un air carnassier et ses fins muscles sont bandés, elle va bientôt se jeter sur moi et me dévorer comme un loukoum tout chaud. Je ne veux pas être le loukoum de la chaîne alimentaire.

Rien à foutre de cette douche chaude à la con. Mon corps se révolte contre cette chaleur débilitante. Je sauve ma peau. Ranafou. Je saisis le robinet de l'eau et le tourne à 90 degrés vers la droite. Je ferme les yeux et attends la glaçure, le grand frisson qui fouette et qui réveille. L'eau mortellement moelleuse vire aussi sec, si je puis dire, à un jet d'eau froid, et agréablement honnête et réaliste. Mmmm enfin une douche qui ne ment pas. J'en sors grandie et prête à affronter la vie.

Mathilde.

Thaï Tips

Oui, c'est vrai, j'ai dit que j'arrêtais de vous embêter avec mes vacances. Mais cet article est concocté rien que pour vous, amoureux, bagpackeurs et kiffeurs de la Thailande. Je suis partie, j'ai écrit, et j'espère que vous avez pris en note ce qui vous intéressait. Veni Vidi Vici. Et je sais que bon nombre d'entre vous partent dans les prochains mois vers ces contrées asiatiques. Je mettrai ici un petit récapitulatif des endroits où je suis allée (guesthouses, etc.) ainsi que les plans super sympas conseillés par des amis avant de partir sur place. 

BANGKOK
Pour dormir : Tavee's House - guest house - grande maison en bois - douches et toilettes communes, mais très propre, très agréable, et très sympa. 450 Bahts la nuit pour deux = 10 € pour deux. 
A faire, à voir : Les temples, balade dans les canaux, marchés (marché de chacuchac, marché de nuit), Siam Square.
Le soir
Pour l'apéro 
- le skybar en haut du Leboa State Building
- Vertigo en haut du Banyan Tree Hotel 
Boîte
- Bed super club : un peu bourge mais bonne musique, avec une salle pour les expat' et une autre pour locaux, et au fur et à mesure que la soirée avance les salles se mélangent.
- Spasso : au grand Hyatt Hotel 


Bangkok - Sukhothai : en bus = 7h = environ 5 €
Sukhothai - Phitsanulok : en bus = 1h
Phitsanulok - Chiang Mai : en train de nuit = 7h = 30 € par personne si 1ère classe. Tarif le plus cher. 


CHIANG MAI
Pour dormir : C&C Teak House - grande maison en bois - avec toilettes et douche communes - propre, confortable - Patron français très sympa - 100 bahts la nuit pour deux = 2 € pour deux 
A voir, à faire : Massages thaï, des enseignes tous les 2 mètres, marchés (marché du dimanche, marché de Warorok, etc.), balade à dos d'éléphants, aller voir des tigres, etc.
Treks : différents types de trek proposés par la guesthouse où vous dormirez, sinon dans toutes les agences de voyage. 


Chiang Mai - Koh Samui = 1h30 de vol = 145 euros, billet pris sur place la veille. Attention ! Moins cher en agence de voyage thaïlandaise que sur e-bookers (50 euros de différence)


Koh Samui - Koh Phanghan = 40 min de bateau 


KOH PHANGHAN 
Au Nord de l'île : Plage de Thong Nai Pan 
- Dormir au Dolphin Bar & Bungalows = 10 € la nuit pour deux
- Rien à faire dans cette partie de l'île. Magnifique pour se ressourcer. Très belle plage. 
Au Sud de l'île : Haad Rin - là où il y a l'ambiance, la fête, les jeunes du monde entier.
- Dormir au Cocohut Hotel, super beau, agréable et à 5 minutes de Haad Rin Beach. Avantage : être à côté de la fête sans pour autant être dérangé par la fête. 
- A coté de Haad Rin, crique de Haad Huan - aller au STONE BAR - et au dessus de ce bar, restau super bon avec super vue. 
- A côté de Haad Huan, crique de Haad Tien - JUNGLE PARTY le vendredi soir - demander au couple qui tient le stone bar, il vous diront quand est la prochaine.
- Louer un long Boat pour faire le tour de l'île et découvrir les endroits les plus beaux et les plus insolites. Voir avec l'hôtel où vous êtes, en agence de voyage ou demander au couple du stone bar. 
- Pool party at Coral Bungalows - free taxi pour y aller - free entrance - quasiment tous les soirs. 
Capitale de l'île : Thong Sala - A 20 minutes de Haad Rin en songthaew. Après Thong Sala, Amsterdam Bar. Magnifique bar dans les hauteurs au dessus de la mer. Y aller pour 17h30 - 18h pour profiter du coucher de soleil. Prendre un songthaew de Haad Rin. 


Koh Phanghan - Koh Tao = 1h30 de bateau environ


KOH TAO 
Dormir au Ban's Resort, au dessus du Fishbowl. Soirées cool au Fishbowl et au Lotus sur la plage principale de l'île, Hat Sairee. 
Si vous ne faites pas de plongée, journée d'excursion/snorkelling dans les différentes baies de l'île. 
S'arrêter à Koh Nyanghan - vous pouvez y dormir une nuit ou simplement y passer une demi-journée. Y aller absolument !
Explorer les autres plages de l'île, plus belles que la plage principale, comme Shark Bay par exemple. 


Koh Samui - Singapour = 2h de vol env. = 200 €, billet pris sur place la veille (moins cher que sur e-bookers). Vous pouvez aussi aller de Koh Tao à Singapour en bateau, bus et train, mais trajet de plus de 24 heures. Avantage : Le prix, vraiment bas. A faire si vous avez le temps. 


SINGAPOUR
Se promener : Arab Street, Bugis Street
Shopping et centre commerciaux : Orchard Mall, Far East Mall
Aller boire un verre/Danser : New Asian Bar, Marina Bay Sands
Partir en week-end : Rawa Island = 3 heures de Singapour

lundi 27 juin 2011

La fin du voyage

La fin du voyage commence par le retour de Rawa Island en mini van en pleine nuit, dimanche soir. Et durant trois heures, avec Hannah, Margot et John, on se remémore des histoires de quand on était ados, de comment on s'est connus, et d'autres vacances qu'on a partagées. Ces vacances (même si John et Hannah ne sont qu'en week-end) ensemble ne sont définitivement pas les dernières. Rassurant. Au milieu du trajet, deux arrêts à la douane, et nous devons descendre du mini-van pour traverser deux no man's land entre les frontières malaise et singapourienne. A moitié endormis, nous déambulons avec la foule, à travers de longs couloirs  dont la lumière est blafarde, puis nous nous rendormons dans le mini-van, et quand nous arrivons au building d'Hannah nous nous effondrons directement sur nos matelas dans le salon. 

Lundi 30 mai
Aujourd'hui, c'est vraiment le grand jour. Je dirai même le petit jour. Quand il s'agit de rentrer, ce n'est jamais un grand jour. J'aurais aimé connaître Singapour. J'ai envie de rester avec Margot et me promener dans la ville, sans me presser. Si je n'ai pas apprécié le "fonctionnement" de cette ville, c'est parce que nous n'avons eu qu'un jour pour nous promener, et, ayant beaucoup de choses à voir ou à faire, nous n'avons pas su profiter pleinement, comme lorsque l'on a du temps devant soi. Je me dis que c'est dommage, que nous aurions pu prolonger notre billet, mais je suis attendue à Paris, professionnellement parlant, et je ne peux pas me permette d'étendre la durée de mon séjour. 

Ouf ! Notre vol n'est qu'à 18h30, et comme l'aéroport est à 20 minutes de chez Hannah, nous avons encore une demi-journée devant nous. Et nous avons vraiment envie d'observer une dernière fois Singapour, mais pas de n'importe où : Le Marina Bay Sands dont on nous a tant parlé. Nous avons même le temps d'aller déjeuner avec Hannah et pour notre dernier repas en Asie, nous allons manger japonais dans le centre commercial de Orchard Road.Trop bien ! Nous débriefons ENTRE FILLES du week end passé toutes ensembles, et nous nous remémorons tous les bons moments (c'est-à-dire, tous les moments !). Un dernier hug pour la route, et nous nous dirigeons enfin vers le Marina Bay Sands.



Nous accédons sans difficulté au très très haut étage, tout en haut de l'hôtel. La vue est exceptionnelle. Et la piscine à débordement sur toute la longueur du toit, donnant directement sur toute la ville aide. Malheureusement on ne peut pas se baigner car nous n'avons pas les cartes de guest (il est tout de même possible de vous en procurer, ça faudra demander comment à Hannah), mais le petit verre, au soleil sur la terrasse mitoyenne, est tout autant exceptionnel. Un moment d'apaisement ; après tout nous sommes quasiment dans les nuages. Nous nageons dans le bien-être. Un moment de bien-être limité. L'heure tourne. 



Nos affaires sont prêtes et nous prenons un dernier taxi asiat' vers l'aéroport. Premier vol : SIngapour - Hong Kong. Stop de deux heures où nous immortalisons nos derniers délires asiatiques, en mangeant dans un restaurant où chaque table à sa télé privée ! Ah l'Asie, l'Asie, qui nous surprend toujours, même sur des détails de la vie quotidienne, elle va nous manquer l'Asie ! Puis deuxième vol de 12 heures Hong-Kong - Paris où nous dormons malgré deux parisiens qui essayent de nous draguer mollement et vulgairement. Ca promet ! Je ne veux pas rentrer. En même temps, ça y est, je suis dans l'avion, qui vole, et je ne peux plus en sortir. 


Même sur la terre française, je ne veux pas en sortir. Dehors, il fait gris, et il pleut. Dans les couloirs gris de l'aéroport, il fait froid, et eux aussi sont éclairés par de la lumière blafarde. Je suis fatiguée, et mon gilet en cachemire sur ma robe légère ne suffit pas à me réchauffer. Je grelotte de fatigue. Dans la voiture : France Info me rappelle que je suis bien rentrée - il est 6h, les news du 31 Mai (je ne rêve pas, on est bien le 31 mai), la bactérie E.coli fait encore des ravages et on ne sait toujours pas d'où elle vient, blablabla, affaire DSK blablabla - et mon père me demande quels sont mes plans pour les prochains mois. Et il pleut toujours. J'ai besoin de calme, elle veut pas se taire la dame à la voie stéréotypée dans la radio ?! Mais qu'est-ce que je fous là ?!

Je déteste les retours. 

vendredi 24 juin 2011

Rawa Island

Rawa Island, c'est quoi ? 
Rawa Island est une île en Malaisie, à 3h de Singapour, 20 min en bateau de Mersing.
Perdue en pleine mer de Chine, elle fait partie d'un archipel d'îlots peu peuplés ou inhabités.
A Rawa, pas de commerces, de banques, pas de routes, pas de véhicule autre que le bateau, pas de bars. 

Alors, on fait quoi à Rawa Island ?
On se repose, on traîne, on glande = 30 % du temps 
C'est d'ailleurs ce que l'on fait samedi et dimanche, notre petite bande enfin au complet (John, Hannah, Margot, Alicia et moi). Lecture sur le sable, dans l'eau, marche le long de la plage, discussions légères et existentielles autour d'un bon petit déjeuner. 

On fait du sport = 10 % du temps
En commentateurs de Volley Beach ou en sportifs confirmés, nous éliminons toutes les toxines en nous :  Raquettes, Snorkelling (équipements qui appartiennent à James), et mini-trek au sommet de l'île pour avoir une vue à 360°C sur la mer, apercevoir éventuellement un requin de l'autre côté, observer le coucher de soleil ou tout simplement se rendre compte de la petitesse de Rawa. 
Pas de requin en vue ! Dommage ! On part en balade vers le sommet en maillot de bain malgré le risque de croiser des serpents ou autre bête affreuse. Margot se risque même à faire la balade pieds-nus. Au début de la balade, une centaine de marches à monter. Margot : Non mais je suis pas un ascenseur moi ! Un peu plus haut, on fait une mini-pause pour papoter. Margot encore : C'est cool de faire des pauses "point historique", ça me permet de souffler et reprendre des forces. Hannah a peur des serpents mais s'arrête toujours aux endroits où il y a le plus de fougères, donc là où un serpent peut sortir à tout moment. Allez, les filles on avance ! J'ai presque plus de batterie sur mon appareil photo, et j'ai vraiment envie d'immortaliser l'instant ! Cela ne vaut pas pour Alicia puisqu'elle est déjà bien devant nous et est au bout de la pointe du sommet de l'île, dans la végétation dense. Moi je m'arrête à tous les points de vue pendant de longues minutes parce que la hauteur et l'étendue autour de moi me coupent le souffle.   

On fait de l'art = 50 % du temps
- Sculpture 5 % : Initiation de pâtés de sable par Alicia en forme de dauphin et en forme de cheval 
 

- Musique 5 % : Guitare, chant, double ou triple voix, je montre à John les accords et lui joue la chanson en rythme. 



- Art Culinaire 10 % : On teste des mets malais délicieux. Rien que d'y penser, j'ai l'eau à la bouche. Poisson à la sauce, salad/potatoe/rice, dit comme ça, ça à l'air banal, mais les ingrédients sont frais, presque vivants, et les arômes et saveurs sont exotiques, différents des épices occidentales. On teste aussi des alcools et cocktails dont je ne connais pas le nom. Rawa Special, et autres mélanges bizarres mais excellents qu'on doit boire d'un coup sinon ça ne vaut pas le coup ! Puis il y a tous les shakes de lychee, banane, ananas, pastèque, etc !!! En tous cas ne loupez absolument pas le bbq du samedi soir ! Ca c'est de l'art culinaire. 

- Danse 30 % : Plus grosse activité à Rawa. Se pratique en général la nuit, à l'improviste. Pas forcément de soirée prévue, tout le monde commence à s'agiter après un Rawa Special, ou juste quelqu'un met une chanson sympa et tout le monde bouge. Ca se passe dans le restaurant. Vendredi soir pour commencer. Chacun fait découvrir ses pas de danse à l'autre, et pour ma part c'est surtout la Clara's Dance. Grands mouvements façon drama ! 
Un peu de charleston avec les autres, ou même de la danse africaine. Ici, on est coupés du monde, et pourtant on revisite toutes les époques et les régions du monde via la danse. 
Storm Dance
Sunset Dance
Samedi soir, c'est beaucoup plus à l'arrache. Les gens dansent de partout : dans le restaurant, sur la plage, dans les bungalows, devant les bungalows ou dans la mer. Il fait très chaud. Petit bain de minuit oblige pour avoir un moment de répit avec les lucioles au fond de l'eau. C'est magnifique, on a l'impression de nager dans les étoiles, dixit Alicia, mais je partage tout à fait cette sensation avec elle. Puis nous retournons danser comme si nous n'avions pas quitté le restaurant. 
Je suis à l'eau 
James, c'est celui au T-shirt bleu
Alicia reste sur la plage avec John pour lui montrer toutes les photos de notre voyage. Ne les voyant pas revenir, Hannah, Margot et moi s'approchons des transats, où ils sont sagement assis, à pas de loup et en rampant sur le sable. Nous nous calons derrière eux, et, sans qu'ils le sachent, nous regardons les photos défiler sur l'appareil. On reste comme ça 20 minutes à se retenir de rire, et à commenter la scène comme si nous étions devant un poste de télévision. Vas-y, ça devient chiant, change de chaîne ! Ils finissent quand même par se rendre compte de l'agitation derrière eux, et au lieu de rester à finir de regarder les photos, nous nous enfuyons comme des lâches dans notre bungalow. Il est temps de passer à l'action. Nous sommes en bas de maillot et T shirt. Alors que nos voisins Russes dorment sûrement, Hannah allume ses enceintes en son Ipod à fond et c'est ainsi que, lunettes de soleil sur le nez, casquette sur la tête et brosse à dents en guise de micro, nous nous déchaînons devant un public inexistant sur "Lady Marmelade"! Où est notre public ? Et si nous allions faire un spectacle à John et Alicia ?! Comme des enfants qui font un spectacle à leur parents, nous déboulons toutes les trois devant eux, dans la nuit noire, avec "I Got a Feeling" et nos accessoires de combat. 

On dort = 10 % du temps 
C'est pas énorme, mais c'est suffisant pour reprendre des forces et rêver. Et comme vous avez pu le comprendre, il y a beaucoup mieux à faire à Rawa : art, sport, discussions, épanouissement personnel, développement des relations interpersonnelles, découverte des animaux et de la mer, expression de soi, partage de moments de vie, tout simplement. C'est beau.


Rawa, c'est l'endroit idéal pour être en paix avec soi-même, et se ressourcer. Bref, comme vous avez pu le deviner : à Rawa, on vit sainement. 



jeudi 23 juin 2011

De Singapour à Rawa (Malaisie)

Vendredi 27 mai
Cela fait des mois que nous bavons sur les photos d'Hannah à Rawa Island, mais jamais une seconde je n'avais imaginé un jour y mettre les pieds. 

Heureusement que nos affaires sont prêtes, nous avons du mal à nous lever en ce Vendredi 27 mai (oulà bientôt la fin des vacances, enfin, n'y pensons plus !), le taxi viendra nous chercher à midi pile, et nous avons besoin d'aller tirer de l'argent parce qu'à Rawa, pas de commerces. Seulement quelques bungalows sur l'unique plage. 

Pour aller à Rawa : 
Etape 1 : 1h dans un premier taxi qui nous amène en Malaisie. 
Etape 2 : Puis, arrivées en Malaisie, nous montons dans un deuxième taxi, le chauffeur est beaucoup plus sympathique. Nous traversons alors durant deux heures la jungle malaise de part et d'autre de la route et de temps en temps nous pouvons distinguer un singe ou deux ! Le chauffeur nous prévient que nous verrons peut-être sur la route tous les animaux de la jungle et qu'il faut faire attention en conduisant. C'est ainsi que nous en venons à faire des blagues sur les animaux, telles que "How do you put 4 elephants in a car ?", "How do you put 1 elephant in a fridge ?", etc ! Il est cool ce chauffeur, il coopère, et  il nous parle de sa femme, de ses enfants, nous montre des photos sur son portable, et en vient même à nous conseiller de regarder certaines des vidéos qu'il a archivées ! Au moins, le temps passe plus vite ! Et bizarrement, je me sens beaucoup plus proche de ce malais dans la jungle, que de tous les Singapouriens côtoyés ces derniers jours !
Etape 3 : Le chauffeur de taxi nous laisse nous, nos sacs, et la guitare, sur le seuil d'un restaurant, dans le bordel du minuscule "port" de Mersing. Il nous dit que quelqu'un viendra nous chercher. On ne sait pas qui, ni quand. Attendons alors. 
Etape 4 : On a même pas le temps de s'asseoir dans le restaurant que l'inconnu vient nous chercher et nous emmène à notre "embarcadère". On monte dans un minuscule bateau à moteur mais je ne peux m'empêcher de monter tout à l'avant, là où on reçoit le vent en pleine figure, et là où ça bouge beaucoup ! Un thaïlandais s'adressant à moi : I advise you to sit with the others, here it's dangerous, and at a moment you'll feel like sitting with everybody ! Moi fière : It's ok, it's not my first time, I prefer being here !
Au début, pas de problèmes. J'adore sentir les vagues, le vent, le sel de la mer, les remous. Et plus nous nous rapprochons de l'îlot, plus le bateau va vite, et plus je me fais violence, car le bateau rebondit sur les vagues, je ne vois plus rien, j'ai de l'eau dans les yeux, les cheveux qui me tapent sur le visage et surtout les bras crispés me cramponnant à une corde qui va bientôt craquer, les muscles des jambes sur le qui-vive, et tout va très vite dans ma tête, je me demande si je vais passer par dessus-bord, me fracasser le crâne sur un rocher et me faire avaler toute crue par un requin ou plutôt me déboiter les bras, les jambes et me disloquer quelque part sur le bateau. Assez excitant. J'aime ce suspense : Ma vie ne tient plus qu'à un fil. Je tremble. Mais pour l'instant je ne montre rien. Tout va bien, vraiment, j'apprécie ce moment. Et puis Margot commence à dire Aïe !, Alicia lui répond Ca secoue !, et moi je ne tiens plus et commence à geindre J'en ai marre, je veux retourner avec vous, j'ai peuuuuuuur. Pas que j'ai vraiment peur, mais je n'ai pas envie d'arriver à Rawa épuisée, avec un bras en moins, comme si j'avais fait 4 heures d'acrobaties en ski, suivies de trois heures de course à moto, puis une heure de course à cheval, du dromadaire, etc ! Je n'ai pas envie d'arriver cassée même si nous y allons pour nous reposer. Je parviens à me faire une petite place à côté de Margot et peut enfin me tenir à quelque chose de solide, et passe les dix dernières minutes beaucoup plus tranquille. 

Nous arrivons à Rawa, et James, celui qui gère les quelques bungalows de l'île, un anglais de 29 ans, vient récupérer nos affaires et nous montre notre chambre dans un des bungalows, à exactement 15 mètres de la plage, de là où nous sommes. Parfait ! Un ponton sépare la plage en deux (100 mètres de longueur environ). D'un côté, un petit hôtel avec bungalows dans la colline, de l'autre côté, les quelques maisons/bungalows dont s'occupe James, avec le restaurant, central, tables dehors, et à l'intérieur, enfin juste un plafond, pas de murs, d'autres tables, un comptoir de bar rustique mais à la cool, du parquet, le tout en bois. C'est ici où, quelques heures plus tard, après avoir fait une promenade sur l'île, et que Hannah, John et d'autres, soient arrivés, nous nous déhanchons à n'en plus pouvoir et inventons pas de danse tous aussi fous jusqu'à ce que sommeil s'ensuive.


N'oublions pas que demain, nous avons la journée entière pour nous reposer, et être prêts pour le célèbre saturday night bbq of Rawa ! Oui, ça y est, je suis une intime.


mardi 21 juin 2011

Singapour - Le choc des cultures 2

Jeudi 26 mai
Aujourd'hui Hannah bosse, nous sommes donc en quelque sorte livrées à nous-mêmes dans cette cité singapourienne. Pas vraiment de quoi s'inquiéter vu que nous avons survécu dans la jungle thaïlandaise. Pourtant, nous ne sommes pas au bout de nos surprises. 

Nous commençons par nous rendre dans un quartier conseillé par Hannah, Arab Street & Bugis Streetlà vous trouverez plein de petites boutiques sympas
Fait 1 : Pas de culture. Les gens vivent pour manger et s'acheter des habits. En fait je ne demande pas un musée ou quelque chose à faire de particulier, mais quand on se promène dans la rue, on ne sent pas une culture globale, ou une atmosphère particulière. Culture de la non-culture. La minute philosophie s'arrêtera là. 
Fait 2 : Singapour est une ville souterraine. Pleins de malls et de centres commerciaux sous terre. Plus de gens s'activent à l'intérieur de ces espaces couverts plutôt qu'à l'extérieur. 

Bien sûr, cela ne nous empêche pas d'aller faire un peu de shopping chez Topshop (centre commercial sur Bugis street et centre commercial sur Orchard Road), et d'aller déjeuner avec Hannah dans un restau chinois du mall d'Orchard Road, à deux pas de son bureau. 
Fait 3 : Les singapouriens sont lents. Lents et trop organisés. Trop d'organisation tue l'efficacité. Trois heures pour nous placer dans le restaurant alors qu'il y a de la place, trois heures pour prendre commande, trois heures pour nous servir, etc. 

Puis sur les conseils d'Hannah, nous allons nous "promener" à Far East, un centre commercial avec plein de boutiques de petits créateurs. C'est pas mal du tout. Il y a plein de magasins qui nous donnent envie mais n'oublions pas que, même si le choix est illimité, notre CB au contraire, est limitée. Toute façon, nous n'avons pas tant de temps devant nous. Ca fatigue toutes ces lumières, ces escalators, ces bruits, cette circulation. 

Un petit saut chez Hannah histoire de poser nos sacs, de nous changer avant d'aller la récupérer à son travail pour commencer la soirée en prenant un petit verre. 

Ce midi, quand nous avons fait le trajet, cela a pris 10 minutes. Là au bout de 20 minutes nous y arrivons SAUF que le chauffeur de taxi ne veut pas s'arrêter à l'endroit prévu (où je vois derrière la vitre Hannah qui nous attend), et commence à faire un énorme tour, sur une route où il y a plein d'embouteillages. On commence à douter, on lui pose des questions, il nous assure que tout va bien, qu'il va nous déposer à autre endroit à côté. Et c'est ainsi, que le chauffeur de taxi décide de nous faire faire trois fois ce tour horrible dans les embouteillages. Au bout de 45 minutes nous explosons. Là on lui fait un discours mi-émotif, mi-énervé pour lui expliquer qu'il fait n'importe quoi et s'il ne avait pas où il devait nous amener, il aurait dû nous le dire, and we are students, we don't have a lot monté, you don't have to enjoy the situation and believe that you can do this because we are touriste. We took this way this morning and it was ok, so we know what we are talking about ! On lui demande pas gentiment du tout de nous laisser là au milieu de la rue. Eh bien non, il ne peut pas non plus !!!!
Fait 4 : Il y a des endroits où on ne peut pas descendre de taxi, il faut attendre d'arriver à une borne. Pareillement, pour monter dans un taxi, il y a des lieux où on ne peut pas tout simplement héler un taxi, il faut se rendre à une borne et attendre sagement son tour. 

Nous rions nerveusement. Hannah nous attend. Nous avons une heure de retard, alors que nous aurions pu mettre 10 minutes à la rejoindre. On passe 15 bonnes minutes à attendre un autre taxi, heureusement le bar où nous la rejoignons est tout près, et John et Nicolas nous accueillent à bras ouverts. Hannah est un peu plus énervée. Mais elle nous le pardonnera. Une petite tonic water et c'est reparti !

Nous dinons dans un minuscule restaurant japonais perdu quelque part à l'entrée d'un centre commercial (encore !) où il y a à peine 15 places assises. Deux tables et autour du minuscule bar. A peine assis que deux bouteilles de saké débarquent d'on ne sait-où et les plats tout aussi bons les uns que les autres se succèdent sur la table. En Asie, on partage tout, donc les plats n'arrivent jamais en même temps à table. On mange, on rie, on chante des chansons en hébreu, on fait des impros, on s'amuse comme des petits fous. 

Vient l'heure où nous devons nous rendre au New Asian Bar, bar/boîte au 78e étage d'un building, avec vue sur toute la ville ! C'est beau. Que des expats et un DJ complètement en transe. L'occasion de danser comme des tarés et faire des batailles de glaçons. A 23h, Hannah nous laisse parce qu'elle part récupérer Margot B. à l'aéroport. C'est beaucoup moins drôle sans elle, surtout que ça fait 20 minutes qu'un vieux me regarde danser, avec ses yeux de merlan frit. Ca y est je n'arrive plus à m'amuser. On s'en va, John s'en va, et puis les filles ont dû arriver à l'appart. 

Des retrouvailles avec Margot, un débriefing des trois semaines que nous avons passées loin de l'autre, et la préparation de nos affaires pour le lendemain. Nous partons à Rawa. Tant mieux, je commençais à ne plus en pouvoir de la ville. 

dimanche 19 juin 2011

Singapour - Le choc des cultures 1

Quand on arrive le soir dans une ville que l'on ne connait pas, on est toujours émerveillé. On ne voit pas grand chose et notre impatience d'arriver à destination est si importante que nous ne ressentons rien d'autre. La ville scintille, et, impressionnées par l'architecture des buildings, nous en avons le souffle coupé. C'est ainsi que nous arrivons chez Hannah, avec le chauffeur de taxi qui en rajoute, Your friend is definitely riche, here it's the best neigbourhood of Singapore. En effet, le building d'Hannah fait partie d'un condominium qui donne sur la baie de Singapour et accessoirement, le Marina Bay Sands. Le Marina Bay Sands ? Trois tours, et au sommet, un bateau posé à l'horizontal. Tout en haut de la première tour, une piscine à débordement, avec vue sur Singapour.  

Son appartement qu'elle partage avec trois autres français se situe au 23e étage du building, très moderne, avec doorman, télé dans l'ascenseur, et tout automatisé. Vous imaginez notre premier choc. Tellement différent de la Thailande. Cela fait trois semaines que l'on vit "à l'arrache" et là nous débarquons dans un monde ultra-moderne aseptisé, et organisé. Ce n'est pas désagréable. Mais allons nous nous adapter ? Allons nous survivre ? 

L'appartement d'Hannah est à l'image de ce que nous avons pu voir. Spacieux, clair, et propre. Pas un poil qui traîne dans le salon. Pas un tiroir ouvert, pas une miette de pain, pas une mouche qui vole. Nous n'osons à peine mettre le pied dans l'appartement de peur de le salir avec les quelques grains de sable encore sur nos vêtements. Les trois colocs sont dans le salon et regardent Rolland-Garros. Nous les saluons, et amenons nos affaires dans la chambre d'Hannah, qui heureusement est en bordel, heureusement oui, car pour moi, c'est signe de vie, d'activité et d'agitation. 

Nous dormirons dans la chambre du coloc qui n'est pas là, pas de problème, ça ne me dérange pas du tout d'avoir vue sur toute la baie, de sa salle de bain privée à la chambre grâce à la baie vitrée sur la longueur des deux pièces.

A Singapour, les restaurants arrêtent de servir à 22h donc nous devons nous dépêcher si nous voulons avaler quelque chose avant de nous coucher. Direction je ne sais plus quel quartier, assez mignon, avec plein de petits immeubles et de petits restaurants, de petites rues avec petites terrasses et petites tables, tellement en contradiction avec le reste de Singapour. J'ai d'ailleurs l'impression d'être dans un studio de cinéma, avec tout un décor en carton-pâte tant ça parait fake au milieu de tous ces buildings très hauts et très solides, entourés par ces grandes voies, où ne passent que des voitures, qui semblent impossible à traverser. Heureusement, le dîner n'en est pas fake pour autant. Salade de chèvre chaud, tartare de saumon ou entrecôte suffisent à nos papilles de retrouver des saveurs familières.  

vendredi 17 juin 2011

De Koh Tao à Singapour

Mercredi 25 mai
Ca y est, c'est le grand départ. On s'en va. On quitte la Thailande. J'ai le coeur gros comme une pastèque. Difficile de faire le check-out, et de dire au revoir aux canadiens. J'ai l'impression que nous avons passé six mois dans ce pays. Depuis le premier jour, nous avons bien rempli nos journées, et vécu les choses si intensément que je ne peux pas imaginer que nous ne sommes ici que depuis trois semaines. Il est 9h, l'heure de partir, le bateau n'attend plus que nous pour quitter l'île. 

1ère étape : Le Bateau
Sur le pont, seulement Alicia et moi, silencieuses comme jamais, pour la première fois depuis le début des vacances. Je pense que si on commence à se regarder, on va pleurer. Pas la peine. Dans ma tête, je me fais tout le film des vacances, pleins d'images défilent, et même si je regarde la mer et les îlots autour de moi, c'est en fait tous les souvenirs qui me passent devant les yeux. Pas d'ordre chronologique. Seulement une successions de moments qui passent et repassent. 
Un arrêt à Koh Phangan pour récupérer d'autres voyageurs. J'ai une petite pensée pour mon israélien censé quitter Koh Phangan aujourd'hui pour Koh Tao, l'île de laquelle je m'en vais. Le monde est mal fait parfois. Vous trouvez ça logique qu'il parte pour Koh Tao le jour où je la quitte ? Y a un truc qui cloche, effectivement. Je le cherche du regard, sait-on jamais. Mais au fond de moi, je sais très bien qu'il n'est pas là. Pourquoi serait-il au port de Koh Phanghan d'abord. J'ai déjà eu droit à mon miracle pendant la full moon, ça n'arrivera pas une deuxième fois.

Heureusement, une vendeuse de glaces arrive en criant Ice cream, Ice cream !!! Je regarde Alicia, un sourire au coin des lèvres. Maintenant que nous sommes arrêtées, nous crevons de chaud, et le soleil tape. On se regarde, pas besoin de parler, on s'est comprises. Voilà grâce à nous, la vendeuse de glaces ne sera pas venue pour rien. On aura fait notre bonne action de la journée. Et c'est ainsi que nous repartons, assise sur notre petit tabouret, les pieds sur la rembarde au dessus de l'eau, une glace à la main, et nous profitons une dernière fois de l'air frais (et léger) thailandais. 


2e étape : L'aéroport
Nous avons environ 3 heures à tuer avant de pouvoir embarquer, il va falloir qu'on trouve une occupation...Si on allait manger ! L'aéroport de Koh Samui est minuscule et à part manger ou acheter des bougies-senteurs il n'y a rien à faire. Allez on va faire la tournée des restaus ! Celui-là à l'air pas mal, Asia fusion food je ne sais quoi ! Au moins il n'est pas vide, je déteste les restaurants vides ! On commande tout et n'importe quoi, toute façon, il faut bien qu'on dépense nos derniers bahts. La nourriture est bonne, mais le problème de ce restaurant concerne la musique. Que des reprises de chansons à l'eau de rose des années 80 ! Dreams are my reality...Ils veulent qu'on pleure, c'est ça ? Je ne me laisserai pas faire ! Autant le prendre au 1000e degré ! C'est ainsi que nous en venons à chanter beaucoup plus fort que la bande son, et en faisons profiter tout le restaurant. Ils l'auront voulu !

3e étape : L'enregistrement
Tout ce passe bien jusqu'à ce que l'employée de Bangkok Airways qui nous enregistre perde nos cartes d'embarquement et attend que nous ayons vidé nos sacs pour finalement les retrouver sous une pile de feuilles. Ne me demandez pas comment elles se sont retrouvées là-dessous. Et ne me dites pas non plus que les galères arrivent !

4e étape : A la porte d'embarquement
Pas de galères pour l'instant. Ici, c'est le réconfort après l'effort. Un buffet de rafraichissements et de gateaux est offert par la compagnie. C'est l'occasion de faire un petit stock de croissants au chocolats.

5e étape : Dans les airs
Je me jette dans les bras d'Alicia lors de turbulences et, pour me calmer, elle me fait un massage !

6e étape : Le taxi en arrivant à Singapour
Pas de problème comme lors de notre arrivée à Bangkok. Pas de taxi arnaqueur. Au contraire, le chauffeur nous avertit en passant devant le casino du Marina Bay Sands : Don't go there ! You are going to waste and lose your money !

7e étape : Attente à la réception du building d'Hannah 
Dés que la porte s'ouvre, je m'attends à la voir entrer, et je sursaute, mais ce n'est pas encore elle. Après cinq minutes, elle n'a même pas le temps d'entrer à la réception que je cours vers elle et crie yahouuuu comme nous les filles savons si bien le faire !

mardi 14 juin 2011

Koh Tao - Derniers jours :'(

Lundi 23 mai
Aujourd'hui, on se repose. Hier on a fait un grand tour, on compense par une journée à traîner sur la terre ferme, Emman, Maggie et moi. C'est à base de Shopping, plage, Internet, bouffe, massages, manicures/pédicures, tout pour que nous nous sentions en phase avec notre corps. Ce soir, il y a une grosse soirée au Fishbowl, alors autant faire le plein de forces et d'énergie. 

Le body painting est encore de la partie, et cette fois-ci nous avons droit à du grand art sur le corps, et le visage. Maggie, l'oeil maquillé, Alicia, le visage coloré, et moi, maquillée telle une squaw, nous précipitons sur le minuscule podium et enflammons tout le bar avec nos chorégraphies improvisées. Maggie s'absente pendant deux minutes, et revient, toute agitée ! Clara, tu ne devineras jamais qui j'ai rencontré au seven-eleven ! Je me demande vraiment, pour le coup, qui elle a bien pu rencontrer. L'argentin !!! je l'ai revu avec Lior, apparemment il m'a confondu avec Alicia, parce qu'il m'a demandé "Where is your friend Clara ?" Oh Nan !!! Mais décidément, il est vraiment partout ce mec ! Et tu lui as répondu quoi ? Maggie : Lior m'a pas laissé répondre. Il lui a dit que t étais en train de danser au Fishbowl et puis il a demandé "Is she alone ?" et Lior lui a dit "If you really want, she could be alone". Merci Lior, quoi. Vraiment merci. Il a détruit tout ce que j'avais construit. Bon, en vérité, ce n'est pas grave du tout. Je trouve même ça drôle. On verra s'il se pointe. On avisera si jamais il en a les cojones !


Mardi 24 mai
Difficile de quitter cette belle terre qu'est la Thailande, et même si c'est pour aller voir mon amie Hannah à Singapour, que je n'ai pas vue depuis huit mois. Allez soyons folles, on prolonge pour un jour, surtout que les canadiens ont décidé d'en faire de même. Alicia, Jon et Lior ont eu leurs derniers cours hier, ils ont juste une plongée de nuit ce soir, mais sinon rien de prévu dans la journée. Jon et Emmanuel choisissent de rester du côté de la piscine du Ban's, tandis qu'Alicia, Maggie, Lior et moi même décidons d'aller explorer Shark Bay. Cette fois-ci, on y va en voiture. C'est l'une des seules plages accessibles facilement par la route. Facilement ? Non mais ils se sont moqués de nous ?! Installés sur les banquettes de la remorque, nous sautons et nous cramponnons, car la route est très pentue, sablée et escarpée. Je me sens mal, j'ai envie de vomir, j'ai peur de tomber par dessus bord. Mais ce trajet sinueux en vaut le coup. La plage de Shark Bay est bien plus belle que la plage de Sat Hairee, la plage principale de l'ile, et du coup, je regrette un peu de ne pas être allée explorer les autres plages de lîle. Mais vu la difficulté pour accéder à Shark Bay censée être facile d'accès, je me demande comment on aurait pu accéder aux autres, considérées comme difficiles d'accès. 


Alicia, Lior et Maggie veulent faire du snorkelling pour tenter une bonne fois pour toutes de voir les requins inoffensifs, mais je préfère profiter de la plage, à l'ombre d'un arbre, et savourer le moment présent. Apparemment, la baignade est compliquée, pas beaucoup d'eau, et des rochers qui atteignent la surface, Maggie se blesse, panique, sort de l'eau, bientôt rejointe par Alicia et Lior. Personnellement, j'ai faim, et le restaurant à quelques mètres me donne plutôt envie. J'adore ce style de décoration, grande hutte ronde en paille, petites tables et banquettes. Et en plus c'est bon ! Finalement nous passons le reste de l'après-midi à table, à discuter et à déguster tout ce qui se trouve sur la carte. Le must : le dessert du jour, soupe de lait de coco chaude avec morceaux de banane !


Pour notre dernière soirée, un diner avec les canadiens au restau italien, un des seuls restaus ouvert après 22H (bon à savoir : tous les restaus de Koh Tao ferment leurs cuisines à 22H), puis une dernière danse au Lotus Café, sur du Rock n' Roll, avant que tout le monde ne rentre dormir. Ca crève de voir des tortues géantes ! 

Koh Tao - Snorkelling

Dimanche 22 mai
Aujourd'hui, Emman, Maggie et moi partons en excursion. Ok, on ne fait pas de plongée, mais cela ne nous empêche pas de sortir masques et tubas pour partir à la découverte des poissons. Le rendez-vous au port est fixé, avec d'autres jeunes, à 11h pour partir explorer les différentes baies, au large de Koh Tao. 

Premier stop : Shark Bay. Apparemment, on peut y voir des petits requins inoffensifs. On cherche, on cherche, mais à part quelques rares poissons, pas de requin en vue. Maggie, à 200 mètres du bateau : Where the fuck are the Sharks ? 


Deuxième stop : Mango Bay. J'aime bien cet endroit. Ici on nage avec des centaines de poissons jaunes ou bleus. C'est sympa, mais il faut quand même se "jeter à l'eau" parce que y en a vraiment partout autour de nous. Surtout que les thaïlandais qui nous accompagnent n'hésitent pas à balancer des morceaux d'ananas pour attirer encore plus de poissons. Une israélienne : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiii, Haaaaaaaaaaaaa, (Cris stridents) stop it stop it, Pleaaaaaaaase !!!


Troisième stop : Japanese Garden. Cette baie trouve son intérêt dans sa profondeur. D'ailleurs, beaucoup de bateaux de plongée sont sur place pour faire découvrir les fonds aux plongeurs. Alors, autant en profiter, nous aussi. Ce que j'apprécie ici, c'est qu'on peut vraiment se promener, et explorer, tout en restant à la surface. En effet, il y a beaucoup de reliefs au fond, donc on peut toujours découvrir derrière les coraux des poissons magnifiques. La clarté de l'eau, les couleurs et les reliefs rendent les fonds encore plus beaux. Tout le monde : ... (silence qui traduit la beauté du fond)


Quatrième stop : Koh Nyanghan. Koh Nyangan, c'est quoi ? C'est deux îlots, à 30 minutes de Koh Tao, perdus au milieu de nulle part. Ces deux îlots sont reliés par une bande de sable blanc, et de part et d'autre de la bande : la mer. On peut se baigner, et c'est ce qui rend l'endroit plus exceptionnel. Une eau, translucide, où des poissons de couleur translucide, nagent tranquillement à côté de nous. Il y a aussi des poissons avec une base argentée puis rayés de toutes les couleurs, qui se déplacent en banc, et nous suivent. La baignade est très agréable, parce qu'il y a un minimum de fond, et qu'il n'y a pas de vagues. Dans l'eau, je sympathise avec quatre israéliens, qui ne font pas partie de notre groupe, et avec qui je joue à la balle Waboba, balle qui rebondit sur l'eau. Maggie et Emmanuel sont un peu plus loin. Quand soudain, je tourne la tête et qui je vois, de dos (je suis très forte pour reconnaître les gens de dos) ? Roulement de tambour : L'argentin de la veille ! Oh My God ! Je ne veux absolument pas qu'il me voie. 1) Parce que je n'ai pas envie de me griller auprès des israéliens (Imaginez qu'il m'embrasse !), et 2) Parce que je n'ai tout simplement pas envie de le croiser (Quoique ça pourrait être drôle pour vous, chers lecteurs). J'appelle discrètement Emmanuel et Maggie qui sont un peu plus loin dans l'eau. Vous allez jamais me croire mais j'ai vu le gars d'hier, l'argentin !! Effectivement ils ne me croient pas, mais sont quand même prêts à aller vérifier. On s'approche les trois discrètement de là où il se trouve (Il est en train de parler à deux filles). On marche tous les trois lentement côte à côte, avec juste notre tête hors de l'eau. A quelques mètres, Emmanuel s'exclame : C'est lui, je le reconnais ! Moi : Comment tu peux savoir ?! Tu ne l'as même pas vu de face ! Après tout peut-être que Emmanuel a les mêmes dons que moi. On s'approche encore un peu. Il parle l'espagnol, je suis prête à parier que c'est bien lui. Heureusement que j'ai pensé à prendre mes grosses lunettes de soleil en forme de coeur; il ne peut pas me reconnaître. Sauf s'il a le don de reconnaître les gens cachés derrière leurs lunettes. Mais apparemment non. On sort de l'eau discrètement, et d'un peu plus loin, je le vois enfin de face. C'est effectivement lui. Ouf, il ne m'a pas vu !

vendredi 10 juin 2011

Koh Tao - Activities & Highlights

Samedi 21 mai
Je me lève détente vers 9h, Alicia est déjà partie à son cours de plongée et a laissé un message au rouge à lèvres sur un papier. Bonjour, Bisous. Le message qui ne sert à rien. Peut-être est-ce un code ? Euh...pourquoi Alicia voudrait me laisser un message codé à 8h du mat' ? Bon rendormons-nous. Mais j'ai pas envie de dormir ! 

Je retrouve Emmanuel et Maggie sur un énorme rocher sur la plage. Eux aussi ne font pas de plongée. On traîne un peu puis on fait un petit tour par la piscine pour se raconter histoires de coeur et potins. Alors à ce qu'il parait tu as rencontré un petit israélien à Koh Phanghan, raconte nous. J'arrive pas du tout un peu à esquiver le sujet et eux aussi me parlent de leurs ruptures, relations passées ou de leur couple actuel. J'adore, et j'ai encore l'impression de les connaître depuis toujours. En effet, pas de gêne, ni de réserve quand on discute ensemble, on partage notre vie, et on laisse l'autre l'intégrer. J'en ai d'ailleurs oublié ma faim, et cette dernière refait surface, lorsque Lior, Jon et Alicia viennent nous chercher pour que nous déjeunions tous ensemble. 

Lior et Jon n'ont qu'une heure mais Alicia n'a son cours qu'en fin d'après midi. C'est l'occasion pour nous, les trois filles, de traîner Emmanuel faire les magasins. On s'arrête dans chaque boutique et même si nous n'achetons rien, essayons tout ce qui nous passe par la main. 

Le soir, nous ne sommes que trois à prolonger la soirée : Emmanuel, Alicia et moi. Les autres partent se coucher relativement tôt. Il y a une soirée au Fishbowl, comme tous les soirs. C'est la première fois qu'on voit des animations avec des torches en feu aussi impressionnantes. Les mecs font des pirouettes, des acrobaties, jonglent avec les torches en feu. Nous nous asseyons tous les trois sur le côté et discutons, mais vous me connaissez un peu maintenant, vous croyez vraiment que je vais passer ma soirée assise ? 

Il y a une activité avec le feu : les thaï tiennent un cerceau en corde, enflammé, et des gens (n'importe qui) doivent courir et sauter dans le cerceau, donc ils doivent faire une roulade. Nan mais ils sont tarés ! Ils se prennent pour des tigres ! Je commence à lier amitié avec LE mec trop fort qui a réussi à battre des records. Bizarrement ce n'est ni le plus grand, ni le plus musclé, ni le plus beau. Mais il est marrant. Du coup je commence à faire ma marrante moi aussi, comme je sais si bien le faire. 

Après ou avant (je ne sais plus trop dans quelle succession les évènements ont eu lieu), je croise à côté de nous d'autres mecs complètement tarés dont un vraiment bourré qui fait tout et n'importe quoi. Il plonge dans la mer tout habillé, rugit, saute, court, rit. J'ai envie de faire comme lui maintenant. Ça y est, j'ai envie de me baigner, maintenant tout de suite. Shit, j'ai pas de maillot sur moi, et j'ai la flemme de remonter à la chambre. Je me baigne presque habillée, pas grave.

Après ou avant, je suis de nouveau assise avec Alicia et Emmanuel, mais pas pour longtemps puisqu'un mec arrive et sans scrupules s'assieds à côté de moi. Je ne peux pas du tout lui en vouloir puisque cette technique de drague (ou pas) est mon fond de commerce depuis un certain temps. Sa tête me dit quelque chose, ah oui je crois que je l'ai aperçu en entrant dans le fishbowl. D'ailleurs il ne laisse pas une seconde de silence (technique quand tu nous tient), qu'il se met à sortir son petit discours solennellement : Hi, how you doin, I saw you before but you were dancing, I wanted to talk with you, but I didnot want to bother you. Il a l'air sympa, mais est-ce que j'ai envie qu'il se passe quelque chose avec lui. Do you wanna go for a walk ? A vrai dire, j'ai pas du tout envie, mais il a l'air décidé. Ok let's go. Au bout de deux minutes, je commence à faire ma chieuse, so, let's sit. On discute un peu. Je vous fais la fiche signalétique. Il s'appelle Pedro, a 28 ans, est argentin (lui aussi !!!! Ce n'est pas un des quatre zigotos, mais Alicia a peut-être raison) et est producteur d'une émission de radio en Argentine. Des cheveux bruns, fins et ébouriffés (la meuf qui a plus analysé l'aspect capillaire que le reste !) , yeux marrons, un air à la Gael Garcia Bernal, mais en plus grand. Bon, c'est un mec cool mais c'est trop un lover pour moi. So, tomorrow do you wanna go for a movie or something ?! Hein ??? Il a craqué ? Comment lui expliquer qu'on est en thailande, sur une île, et que j'ai pas forcément envie d'aller au ciné, ou plutôt dans un bar regarder un film, allongée sur des coussins et à moitié dans ses bras. Comment lui expliquer gentiment que je n'en ai pas envie ? Well, you really wanna go for a movie ? You know I cannot make plans for my life, I prefer just live the present moment and be able to adapt myself to the évents that happen in my life. On se lève, on reprend le chemin du Fishbowl, et c'est là qu'il s'arrête et m'embrasse. Je ne vais pas vous mentir, je répond quand même à son bisou l'espace de 5 secondes, pour gouter, par curiosité, et pour le rajouter à ma liste de nationalités. Quoi ? tu fais une liste de nationalités ? C'est quoi cette liste ? Mais non c'est rien ! Vous parlez de quoi les gars ? Faut calmer votre imagination.  Bref, je l'aime bien, mais je pense encore trop à Dor. Attendez, c'est normal, ça ne fait QUE deux jours qu'on s'est quittés Dor et moi. Mon coeur est encore pris ! On se quitte alors, en bons termes néanmoins, on sait jamais si je le recroise dans le coin.

Hello Koh Tao !

Vendredi 20 mai
Comme prévu la veille, nous retrouvons les canadiens à midi à la réception. Nous ne sommes pas les seuls à partir. En effet, après la full moon, Koh Phanghan a commencé à se vider progressivement. Une première vague la veille, pour les plus courageux qui ont réussi à se lever. Une deuxième vague aujourd'hui, pour ceux qui ont repris des forces pour continuer le voyage. Plusieurs songthaews sont déjà là, et nous assistons au départ de beaucoup d'autres jeunes du Cocohut. Arrivés au port, c'est la folie. Des hordes de bagpackers attendent qu'on leur explique la situation. Apparemment, trop de tickets de bateau ont été vendus ; il n'y a donc pas assez de bateau. Et comme vous le savez peut-être, en thaïlandais, organisation ne rime pas avec efficacité. En français non plus, d'ailleurs. Il y a du monde de partout, il fait une chaleur à crever, on nous indique un embarcadère, puis un autre, à 100 mètres plus loin, puis finalement on nous demande d'attendre dans une salle. Et comme des moutons nous nous déplaçons tous ensemble. On voit des mecs qui tentent de négocier un dédommagement sur les tickets, et sur le prix de la chambre à Koh tao, ou qui essayent de prendre la situation en main. 

Finalement, notre troupeau réussit à trouver son chemin sans berger, et c'est ainsi que nous embarquons. Le pont, à l'étage, est déjà presque plein, et les seules places restantes sont en bas, mais on n'est pas vraiment à l'air libre. Alicia et les canadiens préfèrent rester en bas parce que c'est à l'ombre, mais je préfère monter pour bien profiter du paysage et de l'atmosphère sur le pont. Je réussis à me frayer une petite place, à côté de 4 argentins super sympas (et surtout super beaux), la seule place qui reste d'ailleurs. Selon Alicia, ils réussiront à me faire oublier Dor, mais je ne suis pas du même avis. 
Après deux heures de trajet, à vrai dire je ne me souviens plus, j'ai perdu toute notion du temps en discutant avec les beaux argentins, nous arrivons, et une camionnette est là pour nous récupérer. 


On arrive au Ban's Resort, qui est à 5 minutes du port. Là aussi il y a des chambres de tous les standards. Nous occupons les plus modestes, néanmoins confortables, car c'est sur ce type de chambre qu'il y a des reduc' si on prend des cours de plongée. D'ailleurs deux nuits nous sont "offertes". Toutes les chambres sont dans une sorte de rue qui part de la route principale et qui donne sur la rue commerçante juste derrière la plage. Les chambres sont de part et d'autres de la rue et donnent sur la piscine, ou un jardin exotique et ses petites fontaines. Agréable mais aussi très bien placé, puisque nous sommes à 1 minute de la plage, du seven eleven, et le restau/bar du Ban's Resort est très sympa avec des soirées à thèmes ou un live band tous les soirs. 


On pose les affaires dans la chambre, et Alicia et moi ne perdons pas une minute. A l'eau ! La plage est assez longue et au bord, tous les petits hôtels et bars. Des maisons pas prétentieuses de toutes les couleurs. Nous sommes dans la mer, et admirons le coucher de soleil. J'ai jamais vu un coucher de soleil avec autant de couleurs. Evidemment, le Fishbowl (le bar du Ban's Ressort) diffuse du Bob Marley et pendant ce temps nous jouons avec des petits thaïlandais dans la mer. C'est à base de massage au sable puis de batailles de boulettes de sable mouillé. Ils sont coriaces ces petits !