jeudi 29 avril 2010

Je mets quoi dans mon caddie?

On ne le répète jamais assez, c’est pourquoi je vais le clamer haut et fort :
Ne faites jamais vos courses d’alimentation le ventre vide.
En effet, dans un tel cas, il est fort probable qu’à l’issue des courses, votre caddie soit rempli d’aliments dont vous n’avez en aucun cas besoin. Vous me direz, que, si on a faim, pas besoin de passer trois heures à chercher ce qu’il nous faut, il suffit d’acheter quelques légumes et crudités de base, des lipides, des protéines et quelques sucreries histoire de se faire plaisir.
Mais, quand votre ventre gargouille et appelle à l’aide, vous sur-réagissez. Vous vous arrêtez à tous les rayons, inspectant chaque étalage de sorte que rien ne soit laissé sur le bas-côté. Vous voulez que rien ne vous échappe.
Vous, qui êtes un anti-plats-préparés-à-réchauffer, avez déjà mis dans votre caddie un risotto aux cèpes et tofus ainsi que du poisson à l’oseille.
Les nouveautés vous font aussi de l’œil : La nouvelle soupe Covent Garden a l’air divine ! Ca fera mon repas de ce soir. Et ces jus ! Je ne connais pas la dernière nouveauté de Tropicana, fruits de l’été, ou je ne sais quoi. Il faut absolument que je la teste. Au rayon des Yaourts, le défilé continue : toutes les nouveautés y passent : Mamie Nova, Activia, ou encore GÜ se jettent dans le caddie sans prévenir.
Sans compter l’acquisition des bagels (excuse : on en trouve rarement dans le commerce, true excuse). Ah mais si je prends des bagels, je dois prendre le cream cheese qui va avec ! La parade est interminable.
Quand on a le ventre vide, on fait des courses pour un régiment. Le pire, c’est qu’il n’y a pas que les produits alimentaires qui y passent. Même si nous crions famine, nous nous attardons sur tous les produits de beauté. Shampoings. Soins. Cotons réutilisables. Nouvelles formules de gels douche à l’aloé vera aromatisés à la goyave de Papouasie qui se transforment en bulles éclatantes de douceur. Bref, ils nous dispersent.
Et arrivé chez soi, c’est le drame. Pourquoi y-a-il des feutres dans mon caddie ? Temps de réflexion. Ah oui, je me souviens les avoir embarqués dans un moment de folie. Euh…..et ces pots de bébé Blédina, d’où ça sort ? Plongeon dans mes pensées. Ils devaient appartenir à la cliente me suivant à la caisse. Bon tant pis. Quoique, ça a l’air plutôt pas mal, Risotto de courgette, ils se font plaisir les bébés de nos jours. Je dirais plutôt « tant pis pour bébé » alors.
On essaye de trouver une petite place à chaque aliment dans le frigo. Quand tout est bien calé, il est temps de passer à la dégustation. Je salive d’avance. Voyons voir ce risotto aux cèpes. Je le passe à la poêle comme indiqué sur le paquet. Après quelques minutes, je goute. Horreur ! Le tout passe à la poubelle. (Les cèpes sont en fait de vieux champignons de Paris, mon esprit m’avait joué un tour).
En attendant que les bagels grillent, je goutte le jus de fruit Abricot-Pêche. Il est bon mais on sent plus le goût de goyave (5% dans la composition) que l’Abricot ou la Pêche, stars du jus. C’est dommage.
J’étale le St-Moret sur les bagels tout chauds, puis croque dedans. C’est quoi cette texture ? Le St-Moret est-il pourri ? La date de péremption n’est pourtant pas dépassée… Ca fait partie d’un nouveau plan bio ? Bizarre bizarre….. J’enlève le maximum de St-Moret et savoure au moins le bon pain grillé.
Et avec chaque produit, c’est la même chose. Le sort a frappé, et se perpétue.
La moitié des 50 € sont passés en 5 minutes à la poubelle. Que me reste-t-il ?
Les produits de beauté qui amortiront le choc ainsi que le coût…
et le pot de bébé Blédina – Risotto à la courgette.

dimanche 18 avril 2010

Jusque là rien de grave ! Vacances obligées, France bloquée!

Je me lève tôt jeudi, réunion d’affaires a paris très tôt ! Hop j’enfile ma chemise, trench, talons, et je file prendre l’avion.
Arrivée a Paris, ligne 1 perturbée… Et hop un taxi !
Rien de grave jusque là, c’est la société qui paye, et j’avais prévu 10 mins d’avance !

Embouteillages à gogo, 5 mins de retard, les pieds en compote, grosse course, pluie, j’arrive trempée !
Rien de grave jusque là, mon boss m’adore, et me propose même de me laisser du temps pour faire du shopping pour le repas de ce soir avec les chinois.

Chemin du retour, ligne 1 « trafic interrompu » cette fois. Je décide de profiter de la plus belle allée du monde… Bondée de monde justement !
Vas-y que je te marche sur les pieds, que je veux te prendre en photo, « et Mamzelle c’est quoi ton blaze ? »…
Rien de grave jusque là, je vais juste faire du shopping !

Diner à la perfection, à part la traductrice qui était bloquée dans le RER A pendant plus de 2h.
Rien de grave jusque là, j’ai une License en Chinois, un haut en soie chinoise de chez LV, et mon boss m’aime encore plus !

Le lendemain, levée à 6h, direction l'aéroport en taxi. Embouteillages à gogo, encore, arrivée a aéroport, 3h d’attente…
QUOI ? Qu’est ce que j’apprends ? Un volcan en Irlande ?! « Aéroport fermé jusqu'à nouvel ordre ?! ».
Personnel dépassé, aéroport en panique, enfants qui braillent – parents qui hurlent,…
Rien de grave jusque là, heureusement qu’il y a le train.

Et hop un taxi ! Embouteillage a gogo, klaxons, gros mots,…
Arrivée a la gare, file d’attente de 2h30, normal, enfants qui braillent, parents qui hurlent…
QUOI? QU’est ce que j’apprends ? SNCF en grève ?! « Gare de Montparnasse inactive jusqu'à nouvel ordre ?! »
Rien de grave jusque là, ai-je oublié de préciser ma rencontre de la veille que j’ai laissé dormir a l’hôtel ?!

Et hop un taxi !
Je retourne sous la couette ! Vacances obligées , France bloquée !

mardi 6 avril 2010

Les différents types d'achat

Ceci n'est pas un cours d'économie!

Où est passé le billet de 50 € qui était, il y a quelques jours, dans mon porte-monnaie ?
J’essaye de me souvenir dans quoi j’ai bien pu dépenser tout cet argent mais rien n’y fait, je ne sais pas. Je liste alors les différents achats que j’ai effectués durant ces quelques jours, et, cela m’amène aussi à faire le point sur les différents types d’achats débiles que l’on peut être tenté de faire.
A l’origine, pour acheter, il faut plusieurs conditions :

- la nécessité : il n’y a plus de lait pour le petit déjeuner ; j’ai besoin d’une robe pour un mariage. Un achat qu’on est obligé de faire.

- l’utilité : Euh….je cherche un exemple, mais je ne trouve pas, on verra plus tard.

En général, on va plutôt chercher un prétexte d’utilité histoire de se déculpabiliser d’avoir dépensé tout son argent. J’arrive donc à de nouveaux types de motifs d’achat :

- le prétexte d’utilité : Je suis en train de me promener, de regarder les vitrines, j ai envie de dépenser mon argent, sans raison particulière, mais je vais trouver une raison et la rendre particulière. « Tiens ces petits moules à gâteaux sont magnifiques…Ah je comprends maintenant pourquoi avant je ne faisais jamais la cuisine, je n avais pas le matériel adéquat »

- l’envie de se faire plaisir : humeur dépensière ou au contraire mauvaise journée nous entraînent à acheter pour nous conforter ou nous réconforter.

- le coup de cœur : je viens de repérer cette robe dans un magasin et je sais qu’elle est pour moi, conçue, inventée, dessinée, cousue pour moi. Je l’essaye, et elle me va à ravir. Oui j’avais bien raison. Je dois l’acheter. Après avoir payé, on ne regrette vraiment pas d’avoir dépensé de l’argent puisque même si l’achat n’est pas utile ou nécessaire, on est content.

Je précise « content » car il existe des achats que l’on n’est pas content d’avoir effectués. Je parle en effet des achats de type compulsif. Je n’ai pas forcément envie d’acheter, mais quelque chose de très fort au fond de moi va agir à ma place en m’intentant l’ordre de sortir ma CB de mon porte-monnaie. Je parle évidemment de deux achats qui me connaissent bien :

- l’achat con : con, parce que j’achète quelque chose d’inutile alors que deux minutes avant je me suis interdite de dépenser mon argent inutilement. Par exemple, un T-shirt sympa me plait dans un magasin, mais je vais me dire que je dois économiser et finalement je vais dépenser ce montant en nourriture que je vais ingurgiter sans même en profiter.

- L’achat que l’on regrette à la minute où l’on paye : j’hésite, je sens que l’article ne vaut pas la peine d’être acquis et je me rends compte qu’au moment où je suis en train de finalement l’acheter. Et pour me sentir mieux je me dis que ça me plaira arrivée chez moi. Mais ça ne me plais jamais, et la chose qu’elle quelle soit finit à la poubelle, au fond d’un placard ou abandonnée sur une chaise de la maison.

Tu te reconnais???

Y a-t-il d'autres motifs qui te poussent à acheter??