mercredi 30 juin 2010

1er jour des soldes

10 heures du matin. Je sors de chez moi pour aller au travail. La rue de Rivoli est déjà inondée de soleil.

Mais ce n’est pas un mercredi comme les autres. Aujourd’hui, c’est le premier jour des soldes d’été. J’hésite : passer par les petites rues du marais ou emprunter la rue de Rivoli ? Je suis trop curieuse. Ce sera la rue de Rivoli. A peine ai-je fais trois pas dehors que je vois des cohortes de femmes, les bras charges de plusieurs sacs. H&M, Zara, etc. Les magasins sont déjà noirs de monde ! Curieuse comme je suis, j’entre dans l’un de ces magasins, histoire de voir s’ils proposent des prix et des articles intéressants. En deux minutes, je sais dans quels magasins je mettrais les pieds, et ceux que je réserverais pour l’après soldes.

Au travail, tout est calme. Chacun bosse sur ses affaires comme a l habitude. Personne n a encore prononce le fameux mot de la journée. De mon cote, j’essaye d’établir un programme des magasins ou j’ai choisi de repérer, essayer, dépenser pendant la pause déjeuner. A 13 heures, de deux mes collègues me proposent de déjeuner avec eux. Je décline: « Je pars faire du shopping ». Ils me répondent : « Nous on les fera un autre jour ». Ouais, bah j’aimerais bien vous y voir !

Ils s’en vont, et je me rends compte que le bureau est quasiment vide.

« Tout le monde est parti faire les soldes » me dit la seule personne qui est restée mais qui s’en va aussi. Elle continue : « Je m’en vais vingt minutes, je ferme le bureau, tu restes ou tu sors ? » Je n’hésite pas une seconde.

Me voilà livrée a moi meme dans la jungle des magasins. Je commence par une boutique de créateurs en face du travail. Il y a plein de trucs mignons, et je finis par prendre une robe d’été façon léopard rouge et noire. Je continue par un autre magasins de créateurs asiatiques mais rien ne me plait. Tant mieux. J ai l’impression d’avoir gagne de l’argent alors que je n ai fait que me retenir de dépenser. Je décidé de retourner travailler. Au moins, je sais que je ne dépenserai rien avant demain. Sur le chemin, je m’arrête chez Maje et Sandro très rapidement pour évaluer le futur de mon portefeuille. Je n’ai pas le temps d’essayer. Chez maje, rien ne me plait vraiment tandis que chez Sandro deux petites robes me font de l’œil mais dont le prix dépasse les 100 euros.

Je considère avoir fini le 1er tour des soldes. Je pense que je ne dépenserai pas trop cette saison (en meme temps je dépense toute l’année). Je suis pressée de rentrer au travail pour ecrire my to do shopping list. Puis je serai soulagée.

samedi 19 juin 2010

Imagine :

Un monde sans soleil, sans ciel bleu.

L’horreur ! Impossible !

Et pourtant, vu notre météo ces derniers temps, il est légitime de se poser ce genre de questions, de douter. Et si les nuages formaient une barrière rendant le bleu invisible, empêchant les rayons du soleil de passer ?

Et si nous étions condamnés à vivre dans la grisaille ?

Comment ferions-nous ?

Nous le savons bien, la météo influe sur nos humeurs. Nous nous sentons bien mieux quand la ville est ensoleillée que lorsqu’il fait gris, même si la chaleur est au rendez-vous.

Par exemple, dans les pays nordiques, si le taux de suicide est élevé, c’est en partie (même si partie très infime) à cause du manque de soleil.

Qu’est-ce qui changerait ?

Si le ciel était gris à tout jamais, cela libérerait l’imagination et la créativité de certains.

Peut-être que les villes seraient différentes. Peut-être que les rues deviendraient colorées. Les routes, les murs, les immeubles seraient jaunes, rouges, bleus, verts. Il y aurait des dessins de partout, des très belles lampes diffusant de toutes parts de la lumière chaude et réconfortante.

Il y aurait des groupes de musique, des chanteurs de rue, des jongleurs qui divertiraient les passants de sorte que notre humeur soit toujours bonne. Des dalles spéciales à UV seraient installées un peu partout pour donner un nouveau coup d’éclat à notre mine. Les gens oseraient s’habiller de façon plus excentrique et porter des couleurs telles que le orange ou le jaune ! Au début ce serait dur, et puis, nous nous habituerions. Avec le développement de notre créativité haute en couleurs, nous serions peut-être plus épanouis !

jeudi 17 juin 2010

Bradera ou bradera pas?

Il est minuit passé. Je rentre chez moi, épuisée, un portant (de cintres) sur le dos, accompagnée de ma cousine qui tire ma valise à la main, elle aussi épuisée

Fugue ratée? Retour de vacances imprévu? Déménagement?

Que se passe-t-il? Y-a-t-il de quoi s’inquiéter?

Oui, il y a de quoi s’inquiéter. En effet, la soirée a été assez mouvementée. Elle s’est déroulée dans les cris, dans l’agitation, et tout ça pour quoi?? Pour des fringues!

Je vous explique. Nous rentrons d’une braderie organisée chez une amie. Le principe : chacune vend les affaires dont elle ne veut plus à des prix defiant toute concurrence. Le concept n’est, bien sûr, pas nouveau, mais ce type de soirée est très recent pour nous. Parce qu’à titre privé, il s’agit de l’organiser. Trouver des copines qui ont des habits sympas à vendre et à des prix compétitifs, fixer une date qui optimiserait le nombre d’acheteuses et de vendeuses, trouver l’appartement adequat puis venir avec sa bonne humeur.

Et pourquoi ces cris alors? Ce sont des cris d’émerveillement face aux bonnes affaires des acheteuses ou des cris de vendeuses prêtes à tout pour vendre, qui finalement braderont jusqu’au dernier centime pour se débarrasser “à tout prix” des vêtements qui encombrent leurs placards.

Elles témoignent :

- une vendeuse : “Au début on essaye de faire une grosse vente puis quand on a empoché pas mal, on essaye de vendre au maximum, quitte à vendre un haut de marque 10 € acheté 80 €”

- une acheteuse : “Je ressors contente de cette braderie. J’ai acquis un short en jean levi’s vintage pour 3 € ainsi qu’une blouse Ba&sh à 3 €!

Finalement, une brâderie, c'est aussi l'occasion de faire des essayages et de defiler devant ses copines, de raconter l’histoire de tel ou tel vêtement, ou rire avec surprise des habits informes ou à motifs grossiers qu’il nous est déjà arrivé d’acheter!

mercredi 16 juin 2010

DIY1...Et si on jouait au Ping-pong ?

Ce dimanche aprèm, il pleut encore. Epuise par les jeux de société, lasse par Internet, saoule par les séries Internet, vous ne savez que faire. Vous tournez dans la maison afin de trouver un joujou qui vous divertirait. Et soudainement, alors que vous ne vous attendiez plus au miracle, vos doigts tombent sur cette petite chose fragile, au fond d’un tiroir entre des bouts de papiers, des porte-clés et des stylos : une balle de ping-pong.

Vous pensez : « Chouette ! Un ping-pong ! »

SAUF QUE : dehors il pleut, encore.

Et puis de toute façon, vous ne savez pas où sont les raquettes ou meme si vous les avez encore.

Ne paniquez pas ! Quoiqu’il arrive, vous jouerez au ping-pong.

Pour bricoler un ping-pong, vous avez besoin :

· D’un, de deux ou de trois partenaires

· D’une table ou l’on peut insérer des rallonges

· D’un drap, de livres, de baguettes de pain, ou d’un balais

· De tongs ou chaussures plates légères

Pour commencer, rajoutez à votre table une ou plusieurs rallonges (si celle-ci n’est pas assez longue)

Pour le filet, plusieurs options sont possibles :

- Soit vous essayez de faire un vrai filet : vous devrez alors découper un bout de tissu dans la longueur d’un drap que deux personnes tiendront, chacune d’un cote de la table.

- Soit vous créez une barrière, séparant la table en deux, alternative au filet. Barriere avec des petites piles de livres, barrière avec des baguettes de pain, avec des boites de céréales, packs de laits, boites de conserve etc.

Bref, soyez créatifs !

- Soit, vous créez un filet humain. Demandez à votre frère ou votre sœur de se mettre en travers de la table sur le cote ou sur le dos. Partie de rigolade garantie ! Le filet bouge et vous devez l’éviter pour ne pas perdre, vous avez alors un défi en plus ! Le jeu devient de plus en plus interactif.

Et pour les raquettes, on fait comment ?

Ne vous inquiétez pas, j’ai tout prévu ! Vous utiliserez les tongs. La semelle servira à frapper dans la balle. Vous pouvez en prendre deux si c’est plus facile. Si vous n’avez pas de tongs, prenez des cuillères en bois, je suis sure qu’elles feront l’affaire !


INNOVEZ!



vendredi 11 juin 2010

Extrait de mon journal - par Mat'

Mercredi 12 mai 2010


Encore trop mangé

Je suis en stress pas possible.


Pas en surface

Pas dans l'immédiat


Bientôt

Profond, là, enfoui

Dans l'estomac


Bon. Si seulement je pouvais

J'enfourne des poignées de céréales Branflakes

Je vais grossir à vitesse grand V avec ce rythme. Pourquoi suis-je aussi stressée?


Mon dieu. Je ne sais pas quoi faire.

Il faut peut être que je dorme.

Sûrement. J'ai sûrement besoin d'être seule;


Ah! Société maaravite (occidentale en hébreu), comme tu te regardes le nombril!

J'ai besoin de ci, j'ai besoin de ça

On se regarde le nombril jusqu'à notre mort. Et puis on meurt.


Bon c'est parti pour la critique sociale de mes camarades de chambre.


Commençons par Avia, la pleurnicheuse numéro un, grande et hommasse, le nez long, la cuisse grasse, la peau brune, le sourcil noiraud, elle pleure et se plaint à longueur de journée. Elle pleurniche et s'agrippe à son téléphone, et elle pleurniche qu'elle va mal, qu'elle doit rentrer chez elle, car elle est trop « liée à son foyer ». On a envie de lui dire qu'elle se comporte comme une gamine de quatre ans, de la secouer, et de la frapper un bon coup pour qu'elle se reprenne.


Ensuite, Ada. Très gentille. Très lente de mouvement, mais intelligente. On a parfois envie de la secouer elle aussi pour qu'elle fasse les choses plus vite. Ah oui! Ada mange leeeentement. Je ne sais pas pourquoi, mais c'est un spectacle très désagréable. Elle est très mince, mais ses fesses sont volumineuses. Elle a une peau claire, un visage innocent, des expressions innocentes sur le visage, et elle même est le summum de l'innocence puisqu'elle est shomeret negiya, c'est-à-dire pas de contact quelconque avec les garçons (elle vient de m'adresser la parole, du coup je me sens coupable de ma diatribe, mais au diable! J'écrirai une élégie plus tard). Pourtant, malgré sa blanche peau innocente, et ses grands yeux noirs étonnés de tout, elle a des envies non exprimées. Le soir, quand on met dans la chambre de la musique hip-hop style Candy Shop ou You want a piece of me, elle se déhanche telle une chatte babylonienne débridée, qui aurait traversé les âges pour devenir danseuse dans un bar à Las Vegas. Ah! Elle exprime sa libido qui fermente par le biais de sa voix, dont le grand potentiel n'est exploité que pour faire des bruits de femme au bord de l'orgasme, à notre grand dam. « You want a pieee-ee-ece (ronron indéfinissable de la voix) of meee... Voilà pour elle.


Noa est un personnage difficile à cerner. Elle est assez intelligente, ou plutôt rusée, et a pas mal d'amis, mais je ne la sens pas personnellement. Elle adore juger les gens, et dire des choses blessantes comme si elle ne s'en rendait pas compte. Elle est surtout très égoïste, en secret. Elle n'a jamais dormi sur le lit de camp, alors que nous toutes, les huit autres filles nous sommes limées les vertèbres sur ce lit pourri qui sert de débarras à toute la chambrée.


Le reste de la chambre est cool. Shir et Talia: tout va bien.


Bon je suis MORTE de fatigue, allons dormir.

jeudi 10 juin 2010

Je pense Geek donc Je suis

Le geek a longtemps été l’objet de méchanceté et de moquerie. En effet, selon l’Oxford American Dictionary (attention, je ne donne pas n’importe quelles sources), le terme geek provient de l’allemand Geck qui désigne un fou. Et que ce soit dans le Nord-Est de la France, en Europe de l’Est ou aux Etats-Unis, les termes utilisés (Gicque, Gecken ou Geek) désignaient tous le geek comme un fou du carnaval, un monstre de foire, un handicapé mental.

Plus récemment, le geek était considéré comme un être bizarre et en marge de la société. On le voit dans les séries télévisées américaines : le geek est le boutonneux à lunettes qui n’est jamais sorti avec une fille, qui passe tout son temps devant son ordinateur à créer de nouvelles formules de programmation.

Avant, le geek était considéré comme un cas social.

Aujourd’hui, avec la révolution Internet et le développement du web, la réputation du geek est autre : c’est à la mode d’être un geek.

Oui, je me souviens avoir dénigré ce type de personnage pendant les années collège ! Et maintenant, je rêve de devenir une Geek (enfin une geekette ! vous voyez j’apprends !)

Je sens en moi une âme de geek. Elle est peut-être enfouie mais elle sort progressivement. Quand je télécharge des logiciels, que je les installe puis configure, j’ai vraiment l’impression d’être un geek. Quand je crée un blog puis la bannière (créée avec les super logiciels que j’ai téléchargés, installés, configurés) qui va avec, j’ai aussi l’impression d’être un geek. Quand je regarde des séries de science-fiction ou sur les vampires, j’ai encore l’impression d’en être une. Quand j'écris mon blog en code HTML, je suis en haut de l'échelle de Geek attitude.

Avant, j’ignorais ce monde, maintenant je veux en faire partie.