vendredi 31 décembre 2010

Clara et ses copines souffle sa première bougie

Avec un jour de retard, le blog CLARA ET SES COPINES se souhaite un joyeux anniversaire. Ca commence bien !

Retour sur une année mouvementée

Quand j'ai commencé ce blog, je ne savais pas du tout où j'allais. Il est vrai, que j'avais l'idée de créer un blog depuis un certain temps, mais sa concrétisation n'arrivait pas. Et puis, en plein milieu d'une nuit, je me suis lancée, telle une débutante avec ses espoirs et ses peurs. Dés le lendemain, je recevais de nombreux commentaires d'encouragement.

Si mon blog ne passionne pas des milliers de lecteurs, je sais qu'aujourd'hui (merci google analytics), j'ai un petit public, qui me lit, me soutient et m'encourage à écrire toujours plus. Je remercie d'ailleurs ceux qui ont contribué à faire vivre ce blog et notamment les personnes qui y ont signé un article - Beckie, Margot B., et Mat'.

Après un an d'écriture, je ne sais toujours pas où je vais. En même temps, si on sait où on va, c'est plus très drôle. Bref, ce que je sais, c'est que je veux continuer à écrire. Bien sûr en un an, il y a eu des mauvais articles, certains inintéressants ou bâclés, d'autres un peu plus polémiques.  Mais il y a eu ceux aussi qui ont fait "vibrer" mes lecteurs parce qu'ils ont pu se retrouver dans des anecdotes, concepts, faits décrits (Clara, la fille qui lie et rapproche les âmes). 

En un an, j'ai reçu des commentaires tels que :"Pourquoi écris-tu ce blog?" (= On s'en fout, c'est nul). Tout simplement parce que je souhaite partager. Ca peut être une opinion, une information, un bon plan, ou même une expérience, du vécu. Et à travers un blog, on découvre parfois une autre vision du monde, de la vie, du ressenti, de la manière d'écrire, celle d'agir, celle d'être. 

Je pense que l'on peut saisir des bouts d'une personne (n'essayez pas d'imaginer ce que peuvent être des bouts de personne...) par la contemplation de son oeuvre (oulà, ça devient trop philosophique par ici). La façon de jouer d'un instrument peut indiquer sur sa sensibilité, la façon de dessiner permet d'examiner sa vision de la vie, etc. Après, il ne faut pas croire tout ce à quoi l'on a accès. Sachez que vous ne pourrez pas me connaître (avec un grand C) en me lisant. Vous verrez ma façade, et pourrez visiter quelques pièces mais certaines resteront toujours fermées à clé (là on est dans le registre cucul-la- praline). Vous ne pourrez pas me cerner. Mais vous aurez la possibilité de vous promener avec moi, et c'est déjà beaucoup!

Sur ce, je vous souhaite, mes chers lecteurs, de rentrer dans l'année 2011 dans la bonne humeur et je suis sûre que le reste suivra naturellement !

A l'année prochaine (je suis pertinente ce soir) pour de nouvelles aventures !

jeudi 30 décembre 2010

Quand je danse, je danse, quand je dors, je dors

Il est encore 6:55 du matin et je suis toujours éveillée. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. J’espère que ni mon père, ni ma mère ne tombera sur cet article, sinon je vais avoir droit aux traditionnels : 
- Si tu veux dormir, fais du sport 
Si tu veux dormir, range ta chambre, comment peut-on dormir dans une chambre si bordélique !
- Si tu veux dormir la nuit, réveille toi tôt le matin et ne fais pas de sieste 
- Si tu veux dormir, pas d’ordinateur le soir, et prend un livre

A vrai dire, je n’ai même pas essayé de suivre leurs conseils, du moins, pas à long terme. J’entends déjà mes parents. Non mais ça ne va pas du tout, on va aller voir un médecin, quelqu’un qui rééduque ton sommeil. Mon frère (4e année de médecine) m’a quand même dit : Ton problème, ce n’est pas que tu es déréglée, c’est que tu n’as même plus d’horloge biologique. Vous croyez que c’est grave ?

Autour de moi, tout le monde est au courant de mes « problèmes » de sommeil. Soit je me couche trop tôt (et me réveille en pleine nuit), soit je me couche trop tard (et me réveille avant la tombée de la nuit).

J’ai essayé d’analyser (à défaut d’essayer de dormir) ce qui ne va pas, et je pense avoir trouvé la source du problème. Cette source est liée à un des traits de ma personnalité : je ne sais pas m’arrêter. Disons que quand je suis éveillée, il m’en faut beaucoup pour me coucher, parce que je suis trop concentrée sur ce que je suis en train de faire. Quand me vient l’envie de dormir, et que je dors profondément, là aussi je ne sais pas m’arrêter. Il me faut plusieurs réveils (ma mère, mon frère, ma grand mère, les 18 sonneries de mon téléphone portable) pour me sortir des bras de Morphée.  C’est juste que quand je fais quelque chose, j’y vais à fond. Dois-je stopper au plus vite ce rythme de vie?

Et vous? Quel est votre rythme quotidien?

mercredi 8 décembre 2010

Un cours de danse pas comme les autres


Qui n’a jamais rêvé de se prendre pour une danseuse de cabaret, tournicotant autour d’une barre verticale, de manière sensuelle?

Avouez-le, je suis sûre que vous vous entraînez dans votre chambre, seule, le soir, secrètement, les volets fermés…  

Le 21 octobre, j'ai eu l'occasion de participer à une initiation au pôle dance, et ce pendant une heure.  En quête d’activités originales, je n’ai pas hésité une seconde pour aller tester le cours proposé. Voici mon reportage.


J’ai toujours voulu tester les cours de pôle dance. Mais seule, il faut oser. En plus, un cours coûte 35 € généralement. Je n’ai donc jamais eu l’occasion d’essayer cette danse/gym, mis à part en soirée, tentant de reproduire n’importe comment des mouvements repérés dans des scènes de films.  Le pôle dance commence à se développer doucement. Il n’est plus seulement considéré comme LA danse des strip-teaseuses, mais réellement comme un art/sport dansant que de plus en plus de danseuses de cabaret et de cirque adoptent. Dans les clubs de New York, les shows de pole dance sont très en vogue et les New-Yorkaises ont préféré troquer leur cour de yoga hebdomadaire contre ce type de danse. 

C’est donc pourquoi j’ai choisi de faire comme mes semblables d'outre-atlantique, en essayant ce cours tout en sachant qu’ « ils sont très pro », comme me l’avait raconté une amie.
  
Jeudi 21 Octobre – 18h55
Nous arrivons – une dizaine de filles qui ont souhaité rester dans l’anonymat et moi-même – devant un immeuble qui ne paye pas de mine, mais pourtant quand nous accédons au centre de danse, à l’intérieur, nous sommes dans un autre monde. En effet, des tenues vestimentaires adaptées au pôle dance sont suspendues le long des murs : chaussures à très très hauts talons, corsets, sous-vêtements, bas…Ca va du sexy au très vulgaire. J’ai l’impression d’être dans un magasin de déguisements et le sourire que j’esquisse discrètement à mes camarades veut tout dire : on va bien s’amuser !
  
La salle de danse se situe au sous-sol. Mais avant tout, il faut se préparer. Pas le droit aux collants, sinon ça glisse, donc pour information, ça sera short-jambes nues-talons. C’est le trio gagnant, nous explique la prof, elle même hissée sur des talons vertigineux, et vêtue d’un short qui ne recouvre que le strict minimum. 
Avant d’entrer dans le vif du sujet, quelques échauffements. Habituée à des échauffements plus sérieux, je ne peux, à ce moment là, m’empêcher de pouffer. Les échauffements se résument à de rapides mouvements des parties du corps : tête, dos, bras, jambes, bassin ainsi que les articulations des pieds et des mains. Toute façon, je suis pressée d’apprendre les figures du pole dance.
  
C’est ici que tout devient intéressant. Ce qui est bien, c’est que  nous sommes peu dans le cours, donc nous disposons chacune d’une barre verticale. Première figure : la prof nous montre d’abord le tout puis nous explique chacune des étapes, pas à pas pour y parvenir. Elle commence à marcher, tenant d’une main la barre (un peu plus haut que sa tête), tourne autour quand soudain elle se lance, légère comme une plume, et finit de tourner le corps enroulé autour de la barre. C’est à vous maintenant. Ca a l’air facile comme ça ! Mais ce n’est qu’une illusion ! Tant bien que mal, nous nous agrippons à la barre, nous tirons sur nos bras, nous forçons sur nos jambes, mais rien n’y fait, nous sommes toutes incapables de reproduire le mouvement. Au bout de quelques minutes, certaines d’entre nous parviennent à faire quelque chose de similaire, mais ce n’est pas mon cas. Tant pis, je me réserve pour la suite.  

Deuxième figure : très différente de la première. On commence dos à la barre et on doit attraper la barre avec la jambe la plus proche de la barre, puis se laisser tourner jusqu’en bas. Sur le moment, celle-ci a l’air plus compliquée et finalement elle demande moins d’effort physique. Peut-être plus de concentration, mais nous parvenons toutes à la réaliser. Du coup, aucune de nous ne veut s’arrêter de tourner, fière d’avoir réussi.  
Puis le cours continue à ce rythme-là. On apprend deux autres figures, et notre apprentissage se fait avec des hauts et des bas, mais dans l’ensemble nous passons un moment très sympathique. 

Avant de finir, la prof nous explique que le pôle dance ne consiste pas seulement à réaliser des figures autour d’une barre et que c’est aussi une activité qui  se déroule à terre, en tant que danse sensuelle. Et oui ! Comment enchaîne – t – on les différentes figures ? Par des transitions. Et voici que nous commençons à nous trémousser debout, assises ou mêmes allongées, réalisant des cercles avec nos jambes, ou des mouvements ciselés. Et vas-y que je me relève, balance mes cheveux de chaque côté, me cambre, descendant doucement le bras le long de mon corps. Les transitions doivent être nuancées, parfois très douces et légères, d’autres beaucoup plus agressives, façon tigresse. 

Le meilleur moment est quand même celui où la prof allume sa chaîne hi-fi et que la voix de britney spears retentit.  Nous devons refaire le dernier enchaînement de transitions sur You Want a Piece of Me. C’est notre dernière occasion de nous lâcher !

A l’issue du cours, nous avons droit à un carré de chocolat et une bouteille d’eau histoire de reprendre quelques forces. Puis tout en nous changeant, nous ne pouvons pas nous empêcher de déjà débriefer pour revenir sur les moments forts du cours.  

Désormais, nous pouvons jouer aux belles en soirée pour rendre vertes de jalousies nos amies, et pour rendre fous nos copains.

En attendant, nous pouvons toujours nous entraîner dans le métro, durant les heures creuses..  

mardi 7 décembre 2010

Un souvenir

Êtes-vous des rêveurs?
Aimez-vous voyager dans le temps, dans l'espace à travers des associations d'idées ou même des souvenirs?

Alors vous avez sûrement remarqué que les souvenirs apparaissent toujours de manière différente dans votre esprit. Ils peuvent surgir à la demande d'autrui, ou involontairement à tout moment. En écoutant une musique, en se promenant dans la rue, en travaillant. N'importe quand. Ils arrivent sans prévenir. Parfois, c'est juste une image, comme un flash. D'autres fois, ce sont des paroles, une anecdote. Et puis, quand vous vous arrêtez sur ce souvenir, vous pouvez l'explorer en profondeur. Vous n'êtes plus dans votre chambre, vous remémorant des moments passés, mais bel et bien à l'endroit où a lieu votre souvenir. 

Je suis à New York, dans les Heights, on est en 2006. Je sais pas comment j'ai débarqué ici, mais j'y suis. C'est le mois de juillet, et  avec Margot B. nous rentrons chez nous. On vient de sortir du métro à la 181 (oui c'est assez haut, mais je vous jure, on s'y fait), et on s'apprête à tourner à la 183, notre rue. Il fait chaud. Il est environ 20h. On sent que le tonnerre ne va pas tarder à gronder. Broadway est encore très active. Jusqu'à minuit, il y aura du monde dans la rue. Les porto-américains sont sympa, malgré tout ce qu'on a pu nous dire à propos du quartier. C'est ambiance "famille" dans la rue. Les enfants s'amusent sur les trottoirs avec de l'eau, les adolescents et un peu plus vieux ne se déplacent qu'en bande. Les parents et grands parents sont au pieds de leurs immeubles, radios à pleins volumes, et nourriture sur le feu. Tout se passe dehors. Et dans cette cacophonie joyeuse, chacun n'en fait qu'à sa tête, évoluant dans ce monde où personne ne prête attention à l'autre. Nous avons les bras chargés de sacs. Il fait lourd. Nous sentons sur nos corps la poussière accumulée dans la journée. Nous tournons à la 183. Trottoirs gris. Ciel gris. Briques rouges. Escaliers en extérieur. Murs de pierre. Ah voici notre immeuble. Nous devons contourner la petite famille qui fait de la friture au son de salsa. Mais ce sont eux qui empestaient tout le quartier! 

Paris. Chambre. Ca sent encore. Puis l'odeur s'estompe. Je reprends mes esprits, prends conscience de la réalité. Ai-je rêvé? Non, New York 2006, ce n'est pas un rêve.

Je ne sais pas si vous avez ce sentiment, mais j'ai souvent l'impression que mes souvenirs ne sont que des rêves. Je sais pertinemment qu'il a eu lieu, et paradoxalement, comme il fait partie du passé, je n'y crois plus. Le souvenir est là, réel, concret. Je vis toujours le moment présent, mais je n'aime pas qu'il devienne passé, même s'il y en aura d'autres. Dés que je m'éloigne de ma routine, de mes repères, dés que je m'échappe à l'étranger, c'est pour une durée déterminée. Et cette durée, quand elle se finit, je la mets entre parenthèses. Une parenthèse de la vie. 

mardi 23 novembre 2010

Avez-vous reconnu?

Dans le 9e épisode de la saison 4 de Gossip Girl, - The Witches of Bushwick - Taylor Momsen n'est pas présente qu'en tant qu'actrice (alias Jenny Humphrey dans la série). C'est au moment où Chuck et  Blair s'avouent leur amour l'un pour l'autre que retentit une des chansons phares de The Pretty Reckless (Make me wanna die) dont la chanteuse n'est autre que Taylor Momsen.

Si Taylor Momsen a connu son heure de gloire avec Gossip Girl, en jouant une petite fille sage de Brooklyn qui se transforme progressivement en peste de l'upper-east-side, c'est la musique qui avant tout la passionne. La comédie, elle aime ça, mais ce qu'elle veut vraiment faire depuis qu'elle a assisté à 9 ans à un concert des White Stripes avec son père, c'est écrire et chanter. Les textes du premier album de son groupe, c'est elle qui les écrit avec son guitariste Ben Phillips (le groupe est aussi constitué de Jamie Perkins à la batterie et de Mark Damon à la basse). 

Leur premier album, LIGHT ME UP, sorti en juin dernier, raconte les expériences de Taylor Momsen, et uniquement de son point de vue. C'est un album, à propos de la vie, qui touche à tout : amour, mort, musique. Ca parle de rock and roll, de drogues, de sexe, de religion, de politique. "Chaque chanson raconte les luttes émotionnelles que j'ai pu vivre ou observer. Je ne raconte pas un univers joyeux et coloré, mais je n'implore pas non plus Satan. Les paroles ne sont pas censées être prises au mot, elles sont ouvertes à toute interprétation" explique Taylor dans une interview.

LIGHT ME UP est donc un album rock franc et authentique. Le rock est lourd, énervé et sombre. Même si Taylor n'a que 17 ans, la musique est mature et tend vers le grunge; les textes plutôt graves, tout comme la voix de la jeune chanteuse. Certains l'annoncent déjà comme la nouvelle Courtney Love.

Âmes sensibles s'abstenir surtout que les clips sont très osés. Et même border-line comme celui de Miss Nothing, où le groupe y propose une version de la Cène complètement décadente puisque Taylor ne fait que se tortiller, se trémousser et ramper entre la table et le sol. Taylor fait couler de l'encre par ces nombreuses provocations, mais pas seulement. Dans Just Tonight, le troisième single récemment sorti, elle apparaît en beauté ensanglantée, et le sang aussi y coule. Pour un public averti, je vous l'avais bien dit.

Mes chansons préférées : Zombie (version acoustique), Miss Nothing, et Nothing left to lose 
Et vous? Quelles sont vos chansons préférées? 
Préférez vous Taylor en actrice ou rockeuse?






Bon à savoir : le groupe sera à Paris le 9 décembre pour un concert à la Maroquinerie.

dimanche 21 novembre 2010

Les NAIS s'échappent des maisons closes

Elles ont de quoi rendre folles de jalousie les héroïnes de la série télévisée Maison Close. Et pour cause, elles ont été coiffées, maquillées, habillées par une équipe hors du commun : les NAIS.


 Photos by Simon Betite    nevernotblog.blogspot.com


Rappelez-vous. Hiver dernier. Les NAIS ou Nouveaux Artistes Indépendants en Scène organisaient leur premier défilé. Le concept est le suivant : Des défilés en pleine rue pour se faire connaître, exprimer sa créativité artistique mais aussi en faire profiter tout un chacun.

Les NAIS ne font pas seulement honneur au stylisme et à la coiffure. En effet, les NAIS souhaitent toucher tous les domaines artistiques et ne peuvent pas être répertoriés dans une seule catégorie. Car les NAIS regroupent des créateurs en tous genre : image, musique, scénographie, art culinaire, etc. On peut faire de l’art avec tout, même avec des cheveux !

Ce dimanche 21 Novembre a accueilli leur troisième street-défilé. Et à chaque édition, l’événement prend de l’ampleur.

Alors que le premier défilé s’était tenu le long de la rue Montorgueil, le deuxième défilé s’était plutôt attaché à devenir mobile. Les passants et spectateurs escortaient les mannequins jusqu’à un point d’arrivée. Défilé atypique puisque non statique. Toute une mise en scène avait été préparée pour accueillir les mannequins. Percussions et tambourins, filles confortablement assises sur des chaises à porteur soulevées par des mannequins hommes, le tout dans des tenues rappelant celles de l’Egypte et de la Grèce antiques.

Aujourd’hui encore, les NAIS ont plongé le marais dans une ambiance historique. Années 1900. Les maisons closes sont d’actualité. Et certaines de leurs filles n’ont pas pu s’empêcher de s’y échapper pour se présenter à la ville. Cette fois-ci les mannequins filles étaient assises sur des chaises roulantes et poussées par les mannequins hommes, qui les entouraient et les protégeaient de la pluie. Tout y était. Les coiffures, comme les vêtements, le maquillage ou la musique de la fanfare qui accompagnait énergiquement la parade.






A noter aussi que l’événement ne s’est pas limité au défilé. Si vous avez suivi les NAIS, vous avez pu admirer les 24 photographies de Jean-Marc Scialom, au son de la voix de la chanteuse Nicolle Rochelle du groupe GINGKOA, tout en savourant les délicieux cupcakes de Nonna Bakes, dans un décor fleuri et chaleureux.

Les NAIS ont donc tenu leur pari en allant jusqu’au bout de leurs idées. Ils ont prouvé qu’il est possible de mélanger les genres, sans appartenir à une catégorie artistique particulière. Faire de l’art, c’est aussi toucher un peu à tout et le partager avec son public, Vous,
- amoureux du cadre urbain, des villes, de la rue
- âmes sensibles à l'art
- passionnés de mode et de stylisme
- friands d'expériences insolites
- ou tout simplement vous qui aimez la vie et qui savez la vivre.

Retrouvez les NAIS ici

jeudi 18 novembre 2010

Back to the sixties

Souvenir
Avril 2010 : Après un concert acoustique dans un mini bar, je vais, avec des amis, me promener sur les quais de la Seine. Malgré une série de mésaventures qui durent plus d’une heure, nous continuons à errer sur ces quais, comme si une force surhumaine nous interdisait de bouger.  Quand soudain, nous entendons des notes de musique percer le silence de la nuit. Un instrument à cordes. Puis, trois silhouettes se rapprochent, l’une tenant une guitare à la main. Naturellement, ils s’installent avec nous, et ensemble, nous partageons un long moment d’improvisation blues & rock’n’roll.

C’est aujourd’hui l’image qui me vient à l’esprit dés que j’ai des updates du groupe The Berniz, dont un des membres n’est autre que le guitariste rencontré sur les quais.

Pas besoin de vous raconter la suite, vous la connaissez sûrement. Facebook – Chat Facebook – Discussion « Ah, mais t’as un groupe, vas-y, file le lien Myspace » - Ecoute sur Myspace – « j’adore » - Discussion – etc.

Quand j’ai connu musicalement The Berniz, un premier album était déjà enregistré et pour moi c’était déjà un coup de cœur. Ils en sont maintenant à leur deuxième album, et font régulièrement des scènes. La prochaine ?

Le 25 Novembre à l’OPA Bastille pour un concert gratuit. Je vous y donne tous rendez-vous.

En attendant, deux liens qui peuvent vous être utiles : Fan page Facebook  Myspace 

jeudi 11 novembre 2010

Daydream

11 novembre = jour férié
Jour férié = inactivité physique
Inactivité physique = activité cérébrale
Activité cérébrale = Rêverie

J’ai toujours été une rêveuse, jour férié ou non.
Mais en ce 11 novembre, il est hors de question que j’écrive. D’ailleurs, il y a beaucoup trop de mots ici.  

Comme moi, détendez-vous aujourd’hui, laissez-vous emporter par la rêverie.

Besoin d’un coup de pouce ?
Voici quelques photos.








Rebecca Miller Photography.

samedi 23 octobre 2010

Les départs en vacances

A partir du moment où nous avons organisé nos vacances, nous ne pensons plus qu’à ça. Oh là là, qu’est ce que ça sera bien quand on y sera ou Ce que je suis pressé d’y être. Ce qui occupe le plus notre esprit est ce que nous y ferons, une fois arrivés sur place. Mais avant d’être arrivé à destination, il faut partir. Et les départs en vacances, ce n’est jamais simple.

Déjà, quand j’étais plus jeune, il n’y avait qu’un seul mot pour décrire les départs en vacances en famille : PANIQUE. Je comprends que mes parents devaient d’abord gérer leur tripotée d’enfants, mais en plus ils devaient gérer toutes leurs affaires. Passeports, bagages, manteaux qui tombent et disputes entre nous à propos de tout et n’importe quoi. Des cris qui fusent de partout, des fessées qui partent, des tickets de péage qui s’envolent par la fenêtre, des disputes pour savoir si oui ou non on demande le chemin, des billets d’avion oubliés, et j’en passe.

Aujourd’hui, il reste encore des séquelles. Mes parents, peut-être nostalgiques de cette période où tout n’était que grand bazar, oublient systématiquement leurs billets d’avion, et ne s’en rendent compte, qu’une fois montés dans le taxi qui les mènera à l’aéroport. Ce qui m’étonne toujours autant c’est que j’entends mon père dire, avant de claquer la porte : C’est bon, on a tout, billets, passeports, clés, portable, on peut y aller. Et quand j’entends la porte se refermer, je me dis : Enfin seule, ça va être calme maintenant ! . Puis le doute m’envahit parce que chez nous, un départ normal, est anormal. Deux solutions : un coup de téléphone de ma mère ou un retour de mon père pour récupérer ce qu’il manque. Et ça ne rate pas. Soit j’entends la voix stressée de ma mère dans le combiné, « Allo Clara, peux-tu vérifier si on n’a pas laissé sur la table de l’entrée mon portefeuille », soit j’entends mon père courir quatre à quatre les marches jusqu’au premier étage. Il arrive en trombe, prend ce qui lui manque, et vérifie pour la quarante-sixième fois s’il n’y a rien oublié. Pendant ce temps-là, j’assiste à la scène, mi- amusée, mi- médusée.

Quand je me moque d’eux, j’ai le droit au même refrain. Nan mais tu ne te rends pas compte, on est ultra stressés, on travaille nous, on est overbookés, toujours à courir à droite à gauche, on n’a pas une seconde à nous, blablablablabla.

Aujourd’hui, ce vendredi 22 octobre, c’est moi qui suis partie, et j’ai fait les frais de leur questionnements. C’est bon, tu as tout ? Clés, passeport, billets d’avions ?
Ca ne vous rappelle rien ?
Oui, j’ai tout. On y va. Dans la voiture, mon père : On va à quel aéroport alors ? Quel terminal ?. Et là, blocage complet de ma part. Aéroport ? Terminal ? Euh, c’est écrit où ça ? Je cherche, je cherche, l’aéroport est écrit en minuscule tandis que le terminal est introuvable. Je me rends compte que je me suis trompée de papier à emmener avec moi. Je fais mine de chercher alors que je sais pertinemment que l’information ne se trouve pas dessus. J’envoie un texto discrètement à mon frère, mais il ne me répond pas. Ma mère s’est recouchée et n’a pas la force d’aller sur internet. Je tente moi-même de me connecter dans la voiture, mais je ne capte aucun réseau. Il faut bien que j’avoue à mon père, que je ne sais pas. Les reproches pleuvent. Ce n’est pas méchant et je suis même d’accord avec son discours. Mais tu te rends comptes ?! Et si t’avais pris un taxi, là, tu lui aurais dit quoi ? C’est vrai ça, il a raison, je n’aurais rien pu dire au chauffeur de taxi, je ne sais pas comment j’aurais fait...
….Ou si, deux solutions : passer un coup de fil stressé à ma mère et lui demander de chercher le terminal sur internet, ou remonter complètement paniquée chez moi récupérer le bon documents avec les bonnes informations.

Suis-je condamnée à des départs en vacances qui commencent dans le stress?

jeudi 14 octobre 2010

La Caverne de la fripe

Ils fouillent et farfouillent. Aux quatre coins de l’Europe, ils dénichent les plus belles pièces vintage pour vous. Et pour faciliter la tâche, ils ont créé leur site internet : THE RARE VINTAGE

THE RARE VINTAGE c’est :

des vêtements, des accessoires, des bijoux (Mamishka Paris)

C’est aussi :

du vintage, du luxe, de la créativité, de l’originalité et des belles matières.

C’est encore:

de la mode, du rétro, ainsi que des propositions de looks.

Plus besoin d’aller chercher des pièces idéales et rêvées dans des recoins sombres de friperies, que d’ailleurs vous ne trouverez jamais !

Là, ce sont les fringues qui viennent à vous, et ne vous inquiétez pas, il y a toujours moyen de farfouiller ici aussi !

N’attendez plus et rendez vous, entre deux paires de bottes sur www.therarevintage.com !









samedi 9 octobre 2010

SUPER MAMIE !

Tout à l’heure, alors que je me promenais dans le marais, quelque chose dans une vitrine a attiré mon regard. Quand je me suis rapprochée, j’ai aperçu derrière la vitre une image qui m’était familière. Je me suis tout de suite souvenue.

Je me suis souvenue d’une trouvaille qui m’avait particulièrement marqué. Il y a quelque temps, j’ai découvert sur Internet une mamie pas comme les autres. Cette mamie, c’est Mamika, alias Frederika Goldberger, qui n’est autre que la grand-mère de Sacha Goldberger, ancien publicitaire et désormais photographe de renom.

A la vue de ces photos, j’ai tout de suite été intriguée par le photographe ainsi que par la mamie. En effet, Sacha Goldberger a réalisée une série de photos mettant en scène une mamie super-héros dans des situations loufoques.



Pour voir Mamika, il y a une exposition à la galerie Wanted, au 23 rue du Roi de Sicile (75004, Paris), qui se tient jusqu'au 30 novembre 2010.

WARNING : risque d'addiction.

Dans ce cas là, je vous donne rendez-vous ici pour suivre Mamika dans ses nombreuses aventures.

mardi 28 septembre 2010

"We don't need tickets...because I'm Chuck Bass"


Voici la phrase la plus vue sur les pseudos facebook des fans de Gossip Girl.
Si on devait retenir une seule phrase sur le dernier épisode de la série, ce serait celle-ci. Evidemment, ça n’a pas loupé. Cette phrase confirme la personnalité de Chuck dans toute sa splendeur. Elle ne nous étonne pas puisque, depuis la première saison, ce personnage justifie tous ses faits et gestes par le mythique: « Because I’m Chuck Bass ».
Chuck Bass, c’est LE personnage de la série Gossip Girl. Il fait l’unanimité auprès de tous. Il fait chavirer le cœur de toutes les filles, qui s’identifient à Blair ; tandis que les garçons admirent ce personnage sûr de lui et sans scrupules.
On aurait énormément de raisons de le détester.
Ce gamin se prend pour un adulte, avec ses soit disantes responsabilités financières, ses chauffeurs et ses détectives privés qu’il paye une fortune pour la moindre histoire.
Ce gamin vit, à lui seul, avec l’héritage de son père.
Ce gamin organise des soirées décadentes.
Ce gamin est prêt à tout pour mettre les filles dans son lit.
A première vue, Chuck est celui qu’on déteste, qu’on aimerait voir disparaître. Puis c’est la pitié qui prend le dessus. Chuck est seul : un père qui n’est pas à l’écoute, une mère absente, une famille recomposée. A travers les histoires de famille, Chuck apparaît surtout comme un enfant perdu, qui essaye de chercher ses repères dans le business de son père.
Et petit à petit, il réussit à nous apprivoiser. Chuck Bass a un cœur. Chuck Bass ressent. Et nous, on fond. Chuck Bass peut agir le moins légalement et éthiquement possible, mais quand il s’agit d’amour, on craque.
Parce que Chuck Bass n’est pas LE bad-boy comme on en trouve dans toutes les séries et films. Je parle du mec macho, qui vient de quartiers difficile, dont l'enfance a été dramatique, et malgré sa bande de copains délinquants, réussit à tomber amoureux de la jolie fille. Il ne ressemble pas au bad-boy classique.
Non. Chuck Bass, c’est le Bad-Boy version luxe. Son rythme de vie est décadent et malsain. En fait, sa manière de vivre est tellement exagérée et impensable, qu’on finit par y croire, et même par y prendre goût. Nous sommes tellement habitués à cette opulence que lorsque la romance s’en mêle, il est impossible de nous en détacher. Nous espérons le croiser sur notre route. Nous en rêvons la nuit.
Parce qu'il est un anti-héros, un héros tragique, à la Shakespeare. Parce qu'il est froid, cynique, arrogant mais aussi ténébreux. Because He's Chuck Bass.

jeudi 2 septembre 2010

Frayeur d'un soir

Clara et Mathilde en train de dîner. Barcelone, sur Las Ramblas. En face de nous, une bonne salade au thon que el Padre, notre papa adoptif de la soirée, vient de nous servir prestement et avec paternité et amour.

Soudain, je tique : "Il y a un mec bizarre derrière toi". Mathilde n'a même pas besoin de se retourner qu'elle sent une présence qui rôde. Puis, un pantalon beige. Un polo noir. Pervers ou tueur? Riverain innocent ou étranger angoissant? Le doute se dissipe vite. En effet, un regard lourd pèse sur notre conversation légère. Un type grisonnant traîne délibérément à côté du kiosque, à deux mètres de notre table. Il allume une cigarette, ne fait pas mine de partir et nous regarde. Nous sommes de moins en moins concentrées sur la conversation. Nous échangeons des murmures inquiets : "Il a quoi dans sa poche? Un couteau? Un flingue?"
On commence à y croire. Il va nous tuer.On pense à se munir de nos couverts en cas d'agression mais les couteaux ont le bout rond. On n'a rien; on est vulnérables. Le mec est tout près. On pense même à mettre une chaise à côté de nous pour le faire fuir.

La tension monte. Les estomacs se serrent autour de cette si bonne salade mediterrannéenne. Le type passe à deux reprises devant nous. "Ca bouge grave dans sa poche! Mais il se touche là?!"

Un instant de battement. Pensées bloquées.

Mathilde bondit de sa chaise et se poste devant lui. L'adrénaline est montée, il faut réagir. Le mec a un regard qui sent la violence, à la fois morveux et défiant. On le dérange dans sa jouissance de salopard. Mathilde est prête à tout, même à se battre. "Voy a llamar a la policia" dit-elle à voix basse. Le mec la regarde par en dessous, l'oeil insolent. Le gigotement à l'intérieur de la poche ralentit mais ne s'arrête pas. Il ne cède pas, ne recule pas. Mathilde enfonce la porte qu'elle vient d'ouvrir. Elle hausse le ton et y met la force qu'elle aurait voulu mettre à frapper le type :"VOY A LLAMAR A LA POLICIA SI NO TE VAS". Je ris nerveusement. Ma soeur est drôle. Mathilde tourne les talons en assurant avec applomb au mec qu'elle va maintenant appeler les flics. La voyant aller chercher du renfort, (el Padre), le branleur à la sauvette fait lentement demi-tour et s'éloigne sans se presser. Finalement, le bon padre hèle une voiture de police et leur rapporte les faits.

Notre pétrisseur de churros pourra-t-il finir la soirée en pratiquant son hobby préféré ou devra-t-il se rendre, la queue basse?

En tous cas, on espère qu'il aura mal aux chouquettes.

dimanche 29 août 2010

GRAZIA STREET FASHION SHOW

A l’occasion de son 1er anniversaire, Grazia a organisé hier, dans les jardins du Palais-Royal, un street défilé.

Un coup de communication réussi puisque celles qui ont parcouru le podium dans la tenue de leur choix n’étaient autres que 100 lectrices du magazine sélectionnées sur le site Internet.

Voici les photos que j'ai pu prendre en backstage, puisque j’ai moi-même défilé !

(cliquez sur les photos pour les agrandir)








Pour les intéressés, voici une des vidéos du Show, je suis la 23e à fouler le podium !

samedi 21 août 2010

Je rêve de...

Je rêve d’être à la mer, et de commencer ma journée au bord de l’eau.

Alterner plage et piscine pour finir la journée sur la plage, avec le vent tiède qui balaye mes cheveux salés, sablés, et collants, sur fond de coucher de soleil.

C’est cliché, je sais, mais les clichés sont des clichés parce qu’ils sont trop bons !

Je rêve de rester sur le sable jusqu’à ce qu’il fasse noir, puis rentrer me doucher, et me passer dans les cheveux de la crème qui sent trop bon, de m’étaler sur le corps de l’huile douce et sucrée.

C’est superficiel, je sais, mais un peu de légèreté dans ce monde de brutes fait un bien fou !

Je rêve de m’endormir au milieu de ce cocktail qui sent bon l’été et de me réveiller une heure après en pleine forme pour sortir jusqu’au bout de la nuit. Je rêve d’enfiler une robe sur du rock’n’roll, et de danser comme une folle avec mes copines sur le canapé.

Ca fait un peu pub-petit-bateau, je sais, mais l’image que je visualise est extrêmement sympathique !!

Je rêve de partir dans un fou rire qui nous empêcherait de décoller de l'appartement. Je rêve d’une engueulade post fou rire parce qu’on est en retard je ne sais-où. D’ailleurs, je rêve que personne ne sache où l’on doive aller. Je rêve que l’on s’engueule comme des charpies, sans croire en ce que l’on dit, que tout le monde se gueule dessus, et qu’au bout de dix minutes on se saute toutes dans les bras, en riant, ou pleurant, pour celles qui savent bien jouer les séquences émotion.

C’est pathétique je sais, mais un peu de drame à l’italienne nous rapproche encore plus !

Je rêve que nous sortions sans savoir où aller, et qu’après de nombreuses aventures nous nous retrouvions à danser pieds nus sur le sable, ou sur des tables, ou sur un bar, jusqu’à pas d’heure.

Rien d’original, je sais, mais nos nombreuses aventures le seront !

Je rêve de me réveiller dans mon lit sans vraiment savoir comment je suis arrivée jusque là. Je rêve de me réveiller avec un (petit) mal de tête, les cheveux emmêlés, les yeux collants, les jambes courbaturées. Je rêve de prendre un bon ptit déjeuner détox et me sentir tout de suite mieux. Je rêve que ces dernières vingt-quatre heures ne soient pas un rêve.

C’est nul comme fin, je sais, mais mon cerveau est déjà prêt à se prélasser au bord de la piscine…

jeudi 19 août 2010

Retrouvailles ?

Un mec que j'ai rencontré quand j'avais 17 ans.
On s'est tout de suite plus. Sauf que : Il n’habitait pas Paris et ne venait que de temps en temps. Dés qu’on se voyait, on se tournait autour, mais il ne se passait rien.
Puis, il est revenu vivre à Paris. On s'est vus un soir et puis on s'est embrassés inévitablement. PROBLEME : il avait une copine, chose que je savais mais vu qu'il m'avait fait le baratin-ça-va-mal-avec-ma-copine, j'ai cru qu'il allait la larguer pour moi. ERREUR : je suis tombée de haut et du coup je n'ai plus eu envie de le voir.

Quelques mois après, il m'a proposé qu'on se voie, et je lui ai posé un lapin.
Puis, par peur qu'il me pose un lapin à son tour, j'ai refusé de le voir, bien que nous continuions à nous donner des nouvelles.

Deux ans et demi après ce fameux bisou, monsieur me donne très souvent des signes de vie. J’y réponds tout en restant froide. Puis, vient le moment où il propose qu'on se voit ("tu veux jamais me voir, me dit-il").

Finalement, on décide de se voir.

Le Jour J, on se retrouve dans le marais, dans l’après-midi, pour boire un petit verre. Pour l’instant, rien de suspect (Je précise que monsieur a toujours une copine). On passe quatre heures ensemble, essayant de rattraper le temps perdu, se racontant nos vies, discutant philosophie, art et politique.

Puis, on part se promener dans le quartier. A un moment, il s’arrête et me dit : (ci-joint la conversation) :

LUI : C'est fou comme tu me fais craquer à chaque fois que je te vois
MOI : Ah Ouais?
LUI : Ouais, j'ai trop envie de t'embrasser, je sais que ce n’est pas bien parce que j'ai une copine, mais je ne sais pas si j'arriverai à résister. T'en pense quoi?

(Euh, comment ça qu'est ce que j'en pense? Je m'étais jurée qu'il ne se passerait rien...oh et puis merde!!!)

MOI : Tu sais j'ai beaucoup changé.
LUI : Ca veut dire quoi ça? Ca veut dire qu'on va s'embrasser mais ça ne voudra rien dire pour toi? Je suis un de plus, c’est tout? Je suis sûr que tu les enchaines les mecs !
MOI : Euh…déjà je ne les enchaine pas les mecs, et ce que je voulais dire c'est que je ne suis pas la Clara d'il y a deux ans, je vis au jour le jour. Et puis, qui te dit que l’on va s’embrasser ?

PAUSE : on s'embrasse. Classique, j’ai envie de dire. On dit qu’il ne va rien se passer, et justement la chose arrive. C'est un fait, on s'est embrassés fougueusement. C'était une valse langoureuse de nos bouches qui se rencontraient progressivement.Je lapais avec ma langue les dernières gouttes de rosé qui étaient allées se nicher au plus profond de sa gorge....Euh non ça ce n’est pas vrai, c'est pour donner du style à mon récit.Nos corps suivaient le mouvement de nos lèvres. Mes mains étaient autour de sa tête tandis que les siennes parcouraient mon dos jusqu’à des courbes plus basses.
Plus rien autour de nous n'existait (alors qu'il y avait quand même une fanfare à coté de nous et l'agitation du vendredi soir battait son plein).

LUI : Mais ça veut dire quoi que t'as changé?
MOI : Ca veut dire, comme je te l'ai dit, qu’il y a deux ans je pensais qu'on allait se mettre ensemble (trop fière de lui avoir dit ça les yeux dans les yeux!), et je t'avoue que tu m'as déçu et je me suis jurée que je ne serai plus jamais déçue! Maintenant je ne vais pas me prendre la tête du style "est ce qu’il va me rappeler" ou des trucs comme ça. Je vis le moment présent, et pour ce qui est du futur je ne me pose pas de question.
LUI : donc tu t’en fous de moi, c’est ça?
MOI ; Nan je m'en fous pas mais ça va être à toi de me montrer que t'as envie de me voir, je ne ferai pas d'effort.

LUI : Mais tu sais j'ai vraiment envie qu'il y ait une suite entre toi et moi, j'ai pas envie qu’on se revoit dans deux ans et demi.
MOI : T'inquiète pas, je suis sure qu’on se verra bientôt.
LUI : De toute façon avec ma copine c'est bientôt fini, elle part vivre définitivement aux Etats-Unis (vive le lâche !)
MOI : tu sais, ta copine c'est ton problème, ce n’est pas le mien ! (et Bam! dans ta gueule!)
LUI : je t’appelle très vite, t'inquiète. Tu vas m'appeler aussi ?
MOI : oui, je t'appellerai (enfin….on verra !).

Il se tourne vers moi, on s’embrasse de nouveau. Et il s'en va.