mardi 23 novembre 2010

Avez-vous reconnu?

Dans le 9e épisode de la saison 4 de Gossip Girl, - The Witches of Bushwick - Taylor Momsen n'est pas présente qu'en tant qu'actrice (alias Jenny Humphrey dans la série). C'est au moment où Chuck et  Blair s'avouent leur amour l'un pour l'autre que retentit une des chansons phares de The Pretty Reckless (Make me wanna die) dont la chanteuse n'est autre que Taylor Momsen.

Si Taylor Momsen a connu son heure de gloire avec Gossip Girl, en jouant une petite fille sage de Brooklyn qui se transforme progressivement en peste de l'upper-east-side, c'est la musique qui avant tout la passionne. La comédie, elle aime ça, mais ce qu'elle veut vraiment faire depuis qu'elle a assisté à 9 ans à un concert des White Stripes avec son père, c'est écrire et chanter. Les textes du premier album de son groupe, c'est elle qui les écrit avec son guitariste Ben Phillips (le groupe est aussi constitué de Jamie Perkins à la batterie et de Mark Damon à la basse). 

Leur premier album, LIGHT ME UP, sorti en juin dernier, raconte les expériences de Taylor Momsen, et uniquement de son point de vue. C'est un album, à propos de la vie, qui touche à tout : amour, mort, musique. Ca parle de rock and roll, de drogues, de sexe, de religion, de politique. "Chaque chanson raconte les luttes émotionnelles que j'ai pu vivre ou observer. Je ne raconte pas un univers joyeux et coloré, mais je n'implore pas non plus Satan. Les paroles ne sont pas censées être prises au mot, elles sont ouvertes à toute interprétation" explique Taylor dans une interview.

LIGHT ME UP est donc un album rock franc et authentique. Le rock est lourd, énervé et sombre. Même si Taylor n'a que 17 ans, la musique est mature et tend vers le grunge; les textes plutôt graves, tout comme la voix de la jeune chanteuse. Certains l'annoncent déjà comme la nouvelle Courtney Love.

Âmes sensibles s'abstenir surtout que les clips sont très osés. Et même border-line comme celui de Miss Nothing, où le groupe y propose une version de la Cène complètement décadente puisque Taylor ne fait que se tortiller, se trémousser et ramper entre la table et le sol. Taylor fait couler de l'encre par ces nombreuses provocations, mais pas seulement. Dans Just Tonight, le troisième single récemment sorti, elle apparaît en beauté ensanglantée, et le sang aussi y coule. Pour un public averti, je vous l'avais bien dit.

Mes chansons préférées : Zombie (version acoustique), Miss Nothing, et Nothing left to lose 
Et vous? Quelles sont vos chansons préférées? 
Préférez vous Taylor en actrice ou rockeuse?






Bon à savoir : le groupe sera à Paris le 9 décembre pour un concert à la Maroquinerie.

dimanche 21 novembre 2010

Les NAIS s'échappent des maisons closes

Elles ont de quoi rendre folles de jalousie les héroïnes de la série télévisée Maison Close. Et pour cause, elles ont été coiffées, maquillées, habillées par une équipe hors du commun : les NAIS.


 Photos by Simon Betite    nevernotblog.blogspot.com


Rappelez-vous. Hiver dernier. Les NAIS ou Nouveaux Artistes Indépendants en Scène organisaient leur premier défilé. Le concept est le suivant : Des défilés en pleine rue pour se faire connaître, exprimer sa créativité artistique mais aussi en faire profiter tout un chacun.

Les NAIS ne font pas seulement honneur au stylisme et à la coiffure. En effet, les NAIS souhaitent toucher tous les domaines artistiques et ne peuvent pas être répertoriés dans une seule catégorie. Car les NAIS regroupent des créateurs en tous genre : image, musique, scénographie, art culinaire, etc. On peut faire de l’art avec tout, même avec des cheveux !

Ce dimanche 21 Novembre a accueilli leur troisième street-défilé. Et à chaque édition, l’événement prend de l’ampleur.

Alors que le premier défilé s’était tenu le long de la rue Montorgueil, le deuxième défilé s’était plutôt attaché à devenir mobile. Les passants et spectateurs escortaient les mannequins jusqu’à un point d’arrivée. Défilé atypique puisque non statique. Toute une mise en scène avait été préparée pour accueillir les mannequins. Percussions et tambourins, filles confortablement assises sur des chaises à porteur soulevées par des mannequins hommes, le tout dans des tenues rappelant celles de l’Egypte et de la Grèce antiques.

Aujourd’hui encore, les NAIS ont plongé le marais dans une ambiance historique. Années 1900. Les maisons closes sont d’actualité. Et certaines de leurs filles n’ont pas pu s’empêcher de s’y échapper pour se présenter à la ville. Cette fois-ci les mannequins filles étaient assises sur des chaises roulantes et poussées par les mannequins hommes, qui les entouraient et les protégeaient de la pluie. Tout y était. Les coiffures, comme les vêtements, le maquillage ou la musique de la fanfare qui accompagnait énergiquement la parade.






A noter aussi que l’événement ne s’est pas limité au défilé. Si vous avez suivi les NAIS, vous avez pu admirer les 24 photographies de Jean-Marc Scialom, au son de la voix de la chanteuse Nicolle Rochelle du groupe GINGKOA, tout en savourant les délicieux cupcakes de Nonna Bakes, dans un décor fleuri et chaleureux.

Les NAIS ont donc tenu leur pari en allant jusqu’au bout de leurs idées. Ils ont prouvé qu’il est possible de mélanger les genres, sans appartenir à une catégorie artistique particulière. Faire de l’art, c’est aussi toucher un peu à tout et le partager avec son public, Vous,
- amoureux du cadre urbain, des villes, de la rue
- âmes sensibles à l'art
- passionnés de mode et de stylisme
- friands d'expériences insolites
- ou tout simplement vous qui aimez la vie et qui savez la vivre.

Retrouvez les NAIS ici

jeudi 18 novembre 2010

Back to the sixties

Souvenir
Avril 2010 : Après un concert acoustique dans un mini bar, je vais, avec des amis, me promener sur les quais de la Seine. Malgré une série de mésaventures qui durent plus d’une heure, nous continuons à errer sur ces quais, comme si une force surhumaine nous interdisait de bouger.  Quand soudain, nous entendons des notes de musique percer le silence de la nuit. Un instrument à cordes. Puis, trois silhouettes se rapprochent, l’une tenant une guitare à la main. Naturellement, ils s’installent avec nous, et ensemble, nous partageons un long moment d’improvisation blues & rock’n’roll.

C’est aujourd’hui l’image qui me vient à l’esprit dés que j’ai des updates du groupe The Berniz, dont un des membres n’est autre que le guitariste rencontré sur les quais.

Pas besoin de vous raconter la suite, vous la connaissez sûrement. Facebook – Chat Facebook – Discussion « Ah, mais t’as un groupe, vas-y, file le lien Myspace » - Ecoute sur Myspace – « j’adore » - Discussion – etc.

Quand j’ai connu musicalement The Berniz, un premier album était déjà enregistré et pour moi c’était déjà un coup de cœur. Ils en sont maintenant à leur deuxième album, et font régulièrement des scènes. La prochaine ?

Le 25 Novembre à l’OPA Bastille pour un concert gratuit. Je vous y donne tous rendez-vous.

En attendant, deux liens qui peuvent vous être utiles : Fan page Facebook  Myspace 

jeudi 11 novembre 2010

Daydream

11 novembre = jour férié
Jour férié = inactivité physique
Inactivité physique = activité cérébrale
Activité cérébrale = Rêverie

J’ai toujours été une rêveuse, jour férié ou non.
Mais en ce 11 novembre, il est hors de question que j’écrive. D’ailleurs, il y a beaucoup trop de mots ici.  

Comme moi, détendez-vous aujourd’hui, laissez-vous emporter par la rêverie.

Besoin d’un coup de pouce ?
Voici quelques photos.








Rebecca Miller Photography.