lundi 29 mars 2010

La parenthèse se referme

Ca fait un peu plus d’un an.

Un peu plus d’un an que je m’en fous et je n’arrive pas à le croire.

Un peu plus d’un an que tu n’es plus tout et ce n’est pas si noir.

C’est même blanc, c’est coloré, c’est joyeux. Mon nouvel environnement est dégradé et merveilleux. Rencontres, sorties, nouveautés sont de la partie. Je ne passe plus ma vie à t’attendre ni à te descendre, car je m’en fous. J’écris simplement pour mettre au clair ma pensée, pour enfin me l’avouer. Et ce n’est pas un petit souvenir qui va te faire resurgir, ou un petit message qui te mettra sur mon passage. Plus rien en fait. Je suis passé à autre chose, pas tant par rapport à toi, mais par rapport à tout.

Une part de moi cachée, est ressortie, celle qui profite de la vie, qui sait s’adapter, qui sait se retourner. Contre soi, contre les autres, contre la contre-attitude.

Bref, plus j’écris, plus c’est nul. Les rimes sont à deux-francs six sous, je pourrais faire mieux, mais ai-je vraiment envie d’écrire mieux à ton sujet ? Je me demande si tu mérites d’être un sujet. Toi, non, sûrement pas ! C’est juste parce que tu as pavé deux années de mon existence, et peut-être que sans toi, je ne serai pas comme ça. Je ne te remercie pas. Je dis juste qu’on est ce qu’on est grâce aux liens qu’on a tissé avec les autres. Chaque relation fait naître des expériences, des faits, des évènements, qui nous transforment et qui nous forment.

En relisant, je me dis que j’y vais un peu fort avec toi là. Je ne suis pas énervée. Je suis juste déçue du tournant qu’a pris notre relation. D’abord copains, puis amis, puis inséparables, avec une pointe de drague, d’émotions fortes, de nuits partagées, et d’espoirs éparpillés. Espoir que tu m’embrasses, que tu m’enlaces, que tu sois à moi. Et j’ai réussi ! Mais ça n’a pas duré. Au bout de quelques mois, je n’étais pas la même dans ton souvenir. Ta mémoire désordonnée ne m’a pas retrouvée. Tu as dû me confondre avec quelqu’un, ce n’est pas possible. Et moi, toujours avec cet espoir, j’ai essayé de te retrouver tel que je t’avais quitté. Impossible, et ce à cause de ta mémoire ! Je n’étais plus le reflet du miroir, lorsqu’il y a un an, nous nous étions quittés. Comme si le miroir avait été sali, que, de la poussière s’y était installée et avait terni mon image. J’aurais dû laisser tomber, être plus sage. Et bien non, j’ai couru après quelque chose qui m’échappait, et je le savais, ma curiosité était sauvage.

Je ne pense pas raconter l’histoire entière car je ne peux déterminer un moment précis ou la roue a tourné en ma faveur. L’orage de ma curiosité s’est tout de même fait ressentir, mais tu m’importais déjà peu. La curiosité n’est pas un vilain défaut. Elle provoque, et c’est pour cette raison qu’elle me fait rire. Je suis curieuse car j’aime provoquer les gens, les tester. Quand je pense au mot curiosité, l’image qui me vient à l’esprit est celle d’une jeune fille qui, dans un petit village, écoute à toutes les fenêtres ouvertes. Et elle se moque d’être découverte. Ca l’a fait plus rire qu’autre chose. Tout au long de son espionnage, un grand sourire est affiché sur son visage.

Cette curiosité m’a mené loin, très loin, et je ne le nie pas, j’ai passé un bon moment. Je pourrais dénicher au fond de ma mémoire quelques bons souvenirs, et c’est pour ça que je ne peux pas t’en vouloir autant. Mais tu ne me mérites pas. Tu n’es pas pour moi, même si je l’ai cru pendant longtemps. Jusqu’à il y a un peu plus d’un an.

mercredi 17 mars 2010

Signé Margotton les ptits oignons

J’ai remarque que la vie d’une fille se passe comme la cuisine, je m’explique :

Au départ chacune a un certain nombre d’ingrédients et d’ustensiles ; certaines ont l’epicerie du bon mâcher toute entière, d’autres ont juste un paquet de farine, du sucre et de l’eau….Certaines ont une cuillère en bois et d’autres le robot Megamix ! Avec ca il faut faire un gâteau….
Mais ce qui est vrai pour la cuisine est vrai pour la vie, on ne refait jamais deux fois la meme recette!

Certaines qui disposent des ingrédients et du matériel vont réussir a faire un mille feuille ultra difficile, minutieux et délicieux.
Certaines autres ne vont pas réussir a faire du pain alors meme qu’elles ont le nouveau robot magique, hyper cher, hyper luxe hyper tout, mais du coup elles oublient la pincée de sel….

Certaines qui ne disposent de pas grand chose vont baisser les bras et ranger leur tablier en criant a l’injustice.
Certaines autres qui ne disposent de pas grand chose vont en avoir conscience, et ne vont pas essayer de faire un millefeuille mais vont réussir un simple mais absolument divin gâteau au yaourt.

Ce que je veux mettre en relief, c’est que la réussite ne passe pas forcement par avoir les jambes de Gisele ,la garde robe de Nicole et la culture de simone mais par la connaissance de soi (ses force et ses faiblesses, ses qualités ses défauts). Il faut savoir ce qu’on a, et avec faire le meilleur gâteau possible !

Et si ca peut vous rassurer, de toute façon tous les gouts sont dans la nature ☺

jeudi 11 mars 2010

NAIS

ANAIS

Une NAISSANCE

Les NAIS

Un projet, une ambition. Les Nouveaux Artistes Indépendants en Scène.

L’évènement : Peut-être avec l’idée en tête depuis longtemps, Anaïs s’est jetée à l’eau. Et elle a eu raison ! En trois semaines, elle a organisé un street défilé qui s’est tenu le Dimanche 29 Novembre 2009 le long de la rue Montorgueuil à Paris. Originellement coiffeuse, Anaïs s’est constituée une équipe de maquilleurs, stylistes, mannequins, photographes, DJs, pour présenter un fabuleux et original évènement.

Le but : Se faire connaître. Que plein de jeunes artistes se lancent, qu’ils montrent au public ce qu’ils peuvent faire, « même s’ils ne sont que de jeunes gens ». Que chacun puisse s’exprimer librement au travers de son œuvre. «En salon de coiffure, c’est impossible de faire des coiffures aussi extravagantes, et j’ai envie de faire ce que j’aime », explique Anaïs dans le reportage consacré à cette opération.

Les photos :



Vous avez aimé? Vous retrouverez bientôt les NAIS....En attendant, rendez-vous sur La fan page facebook sur laquelle vous trouverez plus d'informations, et beaucoup de photos magnifiques!

mardi 9 mars 2010

Le supplice du métro

Le métro, c’est vraiment pas mon truc. Et pourtant, je le prends tous les jours. Parfois, il m’arrive de me surprendre à rêvasser, observant les gens et leur imaginant une vie. Que fait cette femme ? Je lui invente alors un métier intéressant mais une situation familiale moins stable car son couple ne tient qu’à un fil. Et ce vieil homme debout ? Que fait-il ? Peut-être pense-t-il aux mêmes choses que moi ? Ou peut-être se dit-il : « ah moi aussi j’ai été jeune, et cette jeune fille-là ne l’imagine sûrement pas, elle doit se dire « mais qui c’est ce vieux là ? » ». Et bien si, j’y pense, la preuve ! Bref, je me torture l’esprit mais parfois ça en vaut la peine, ça peut être amusant.

Le reste du temps, dans le métro, je meurs. Mes poils se trouvent hérissés au moindre geste, à la moindre moue, au moindre clignement d’œil d’un passager. Tout m’exaspère. Peut-être est-ce parce que je l’observe minutieusement? Il est vrai que j’essaye, en un coup d’œil, de déceler leurs vices. Je sais bien que c’est impossible mais je ne peux pas m’en empêcher.

Un bruit de chewing-gum mâchouillé, une odeur de Mc Donald qui se substitue progressivement à l’odeur de sueur post journée de travail, une personne qui parle trop fort au téléphone, ou une autre qui se retourne continuellement sur son siège et fait bouger les sièges de derrière font partie des choses qui me rendent dingue. Ca touche ma moelle de plein fouet.

Mais ce n’est pas tout. Dans le métro c’est la jungle. Comme partout d’ailleurs. C’est la loi du plus fort. Faut-il s’acharner pour avoir une place assise ou plutôt accepter la situation telle qu’elle se présente ? Mieux vaut être vu comme un requin ou comme un dauphin ? En même temps, pourquoi se préoccuperait-on du regard de personnes qu’on ne croisera qu’une fois dans notre vie ? Ce qui est encore plus exaspérant, c’est qu’en général, on est exaspéré par des comportements que l’on a tendance à adopter aussi. Par exemple, je vais être exaspérée par une femme qui va se ruer sur un siège à peine libéré par son occupant. Mais en fait, j’aurais fait la même chose à sa place. Puis, pour me déculpabiliser je vais me dire qu’elle a dû avoir une dure journée et qu’elle a besoin de s’asseoir. Je n’ai pas forcément envie de m’asseoir dans le métro. En général je préfère être debout. Mais assise, le temps passe plus vite, donc le supplice aussi.

Je déteste aussi quand le métro est bondé. Vous me direz : « Qui aime le métro bondé ? ». Je déteste le métro bondé car j’ai l’impression que les gens en profitent pour se coller à vous. Vous comprenez sûrement ce que je veux dire par là. « Oh Pardon, j’avais pas vu que ma main était sur votre fesse ». Alors on pense : « Il faut que j’arrête d’exagérer concernant les intentions des gens », mais parfois la nature humaine, et je dirai même la nature masculine, est plus forte que tout. Dans ces cas extrêmes, quand je n’en peux vraiment plus et que j’ai des envies de meurtre très poussées, je change de rame, ou attends le prochain métro.

Ce qui est énervant, c’est que je peux gâcher mon début de journée rien qu’en prenant le métro. Je peux en vouloir à tout le monde, avoir des pensées perturbées concernant les passagers, ou les juger selon leur physique. Il m’arrive même d’avoir des pensées politiquement, moralement et humainement incorrectes. Enfin non, pas humainement incorrectes puisque c’est justement humain d’avoir ce genre de pensées.

Aujourd’hui, je l’avoue, j’ai eu affaire à ce genre de pensées. Tout d’abord, une station sur la ligne 1. Rien à signaler, en une station il ne se passe rien dans ma tête. Puis un changement pour la ligne 5. C’est là que tout à commencé. Le métro était assez vide. Mais il y avait un groupe de jeunes, pas méchants d’ailleurs, qui se collait à moi alors qu’il y avait beaucoup de place dans le wagon. Etant assise, je me prenais le sac d’un des trois garçons dans la figure. Mais comme ils ne m’embêtaient pas, et que je n’aime pas passer pour une de ses femmes aigries que l’on croise souvent dans le métro (d’ailleurs, je me demande comment elles deviennent aigries), je n’ai pas osé leur faire remarquer. Le pire est arrivé quand j’ai changé de ligne pour prendre la 7. J’ouvrirais juste une parenthèse pour dire que dans le métro, on a accès à un échantillon de la population, on croise vraiment tout type de personnes. J’ai donc eu l’occasion de faire une pseudo-analyse sociologique des gens autour de moi. Je regarde autour de moi : un homme avec des béquilles (peut-être un rescapé du ski), un aveugle (il porte des lunettes de soleil et une canne blanche), un malvoyant (il voit mais a aussi une canne blanche. Son téléphone sonne et là il décroche et se met à hurler. Je me dis : « Malvoyant, et en plus sourd ! ». A l’instant même je m’en veux de m’être dit une chose pareille. J’essaye de me mettre à la place de la personne que je viens de juger intérieurement. Je sais que je ne le pense pas. C’est comme quand on se dit que l’on va peut-être mourir d’un instant à l’autre. On ne le veut pas et on ne comprend pas pourquoi on a pensé des choses aussi horribles. Peut-être que c’est simplement humain d’avoir des pensées sur tout et des avis qui ne sont pas nôtres habituellement. Puis arrive dans le métro une jeune fille qui présente un petit retard mental. Ca ne se voit pas tout de suite mais on peut le constater dés qu'elle se met à parler. Mais pourquoi je fais attention à ce genre de choses ? Et en plus je la regarde. Je ne pense pas que ce soit un regard malsain. J’essaye de la saisir dans son être, la cerner, même si je suis consciente que ce n’est pas en un regard que je vais cerner quelqu’un. Elle a une forte haleine, dure à supporter. Et pourtant, je prends sur moi, et c’est encore plus dur de tout intérioriser, mais je sais pertinemment qu’il n’y a rien à faire. A part ne plus prendre le métro, et utiliser mes pieds (solution un peu contraignante).

Mes poils sont hérissés, je suis crispée, j’attends avec impatience la station à laquelle je dois descendre.

Plus qu’une station. Des gens descendent, d’autres montent.

Et, parmi ceux qui montent, il y a celui qui va sauver mon supplice du métro. Il est grand. Il est beau. Il est jeune. A peu près mon âge. Il est en face de moi, au téléphone, mais ne hurle pas comme certains l’auraient fait. Il se fait discret mais pas trop non plus, pas recroquevillé sur lui-même comme un crabe. Je n’ai d’yeux que pour lui. Les autres passagers sont encore là mais je ne vois que lui. Et heureusement. Ca me fait du bien. Je n’hésite pas à le regarder et même à lui lancer des appels avec les yeux. Me réceptionne-t-il ? Il est toujours au téléphone, et j’insiste sans fuir, sûre de moi. Il sent une présence et me regarde. On s’envoie des regards. Je n’attends rien de cette belle et silencieuse conversation. Je me décrispe lentement. Je pourrais passer des heures sur cette ligne de métro s’il restait en face de moi tout du long. Je suis debout et je me sens bien. Je ne veux pas qu’on se parle, je continue de le regarder, en détournant parfois le regard, mais en gardant toujours un œil sur lui. Ca me fait chaud au cœur. Ca l’embaume. Mon sentiment de bien être remplace les frissons touchant ma moelle épinière. Je peux maintenant descendre du métro, comblée. Il descend aussi, et tandis que je m’éloigne plus rapidement que lui, j’entends encore sa voix. Et, quand je sors dans le froid glacial, j’ai l’impression de sentir son souffle qui se fond dans les rayons du soleil sur ma peau et, sereine, je quitte le supplice du métro.

dimanche 7 mars 2010

22 ans vu par Beckie. - Le point!

22 ans ! 22 ans c’est la moitié de 44 ans et le tiers de 66 ans !
Bref 22 ans c’est le moment de faire le point .

On en est où côté carrière ?
Ben certaines sont perdues dans des études qui ne leur ressemblent pas et se demandent a chaque cours ce qu’elles foutent là, quand d’autres sont complètement passionnées et ne savent plus ou donner de la tête.

On en est où coté mec ?
Ben il y a celles qui sont seules, continuellement seules et qui s’endorment tous les soirs en espérant rencontrer « LE MEC » à la cafète le lendemain. Tandis que les autres s’endorment en se demandant si elles préfèrent le rose ou le vert anis pour les petites filles d’honneur…

Bref 22 ans c’est le moment de faire le point parce que dans moins de 10 ans on sera soit casée en cloque avec la cenic et le chien dans le coffre, soit seule continuellement seule a tenir le chien quand on part en vacances avec celles qui ont la cénic.

Bref dans moins de dix ans on ne fera plus ce qu’on fait aujourd’hui.

Dans moins de 10 ans, on ne regardera plus un mec quand il se retourne parce qu’on sera trop concentrée sur le petit pot au légumes bio.

Dans moins de 10 ans, on n'oubliera plus nos clés en rentrant de soirées, primo parce qu’on ne sortira pas, deuxio parce que cette fois y’aura plus maman ou papa pour nous ouvrir a 4 heures du mat, la gueule enfarinée en nous demandant si c’était bien.

Dans moins de 10 ans, les robes décolletées jusqu’au nombril n’existeront plus, ce sera les robes décolletées jusqu’au sein, après les 3 maternités !

Dans moins de 10 ans, on ne fera plus l’amour dans les 4 coins de la maisons + les 4 coins du parking + les 4 coins des 4 coins, tout d’abord parce que on sera CONTINUELLEMENT fatiguées ou CONTINUELLEMENT seules et aussi parce que notre mari préfèrera brusquement les blondes aux robes décolletées jusqu’au NOMBRIL !

Tu bades ?!
Fais le point !