jeudi 6 mai 2010

Cours de Biopsychosophie

Dans mes périodes de faiblesse, je suis émotive, je pleure, je ris, je suis excessive.
Je dis je t’aime à qui veut l’entendre, laisse couler mes larmes devant les séries télévisées superficielles ou m’agite au moindre fait.
Profitez-en, ça n’arrive pas souvent !

Dans mes périodes de force, je me cache, je suis dans l’ombre, je me protège.
Je suis telle l’écorce d’un arbre qui s’abîme, qui se durcit, et qui devient plus forte. Derrière cette carapace, je renferme des secrets. Et quand elle craque, la sève jaillit. L’écorce s’écorche. Les sentiments, emmagasinés depuis longtemps, se montrent dans leur plus simple appareil.

Mais, avec le temps, on apprend à s’adapter, à se gérer. On trouve un juste-milieu entre fort et faible, entre indifférence et expression, entre introversion et extraversion.
Parfois, il s’agit de se lâcher, de ne plus rien contrôler, tandis que d’autres fois, il faut considérer le bon moment pour se laisser aller.
Mais il faut avant tout être soi-même, naturel, spontané.
Et puis, il n'y a pas vraiment de règles.

Parfois la pudeur prend le dessus, d’autres fois, c’est le cœur.

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