En attendant le train qui nous emmènera à Chiang Mai |
Il fait notre lit, mais viendra-t-il nous border ? |
8 heures du mat'. Nous ne tenons plus sur nos jambes. Nous avons en effet passé sept heures dans le train de nuit, et même si nous avons choisi la first class, juste un compartiment pour nous deux, avec deux couchettes, et mec qui vient te faire le lit avant, nous avons eu très froid. A la gare, plutôt que de prendre un tuk-tuk, nous décidons de nous rendre par nos propres moyens à la guesthouse que nous a conseillé un jeune rencontré à Bangkok : la C&C Teak House. Encore une grande maison en bois dans laquelle on pénètre par un minuscule chemin pavé de pierres sur lesquelles se tiennnt des mini boudhas et des petites fontaines. A moitié couverte, et sans murs, la salle à manger fait aussi office de réception, tables et chaises en bois, un petit coin pour s'allonger.
Ici, c'est ambiance famille. Tout le monde vient y prendre ses repas, se reposer, surfer sur Internet ou tout simplement discuter avec le gérant, un français. D'ailleurs, ici il n'y a que des français. On se sent comme à la maison. Tout le monde discute avec tout le monde, pieds nus, se racontent leurs vies et surtout leurs récits de voyage en thailande. Souvent le même parcours, mais toujours avec des anecdotes différentes.
Ici, c'est ambiance famille. Tout le monde vient y prendre ses repas, se reposer, surfer sur Internet ou tout simplement discuter avec le gérant, un français. D'ailleurs, ici il n'y a que des français. On se sent comme à la maison. Tout le monde discute avec tout le monde, pieds nus, se racontent leurs vies et surtout leurs récits de voyage en thailande. Souvent le même parcours, mais toujours avec des anecdotes différentes.
Nous entrons dans la guesthouse en regardant à peine autour de nous. Nous lâchons nos sacs et nous nous effondrons sur le lit. Nous avons besoin de récupérer un peu, après ces deux jours de voyage intenses. Je crois que j'aurais pu dormir 24 heures si mon estomac ne s'était pas mis à gargouiller aussi fort. Nous avons juste à descendre, et nous commandons chacune des pâtes, parce que la bouffe thai, c'est bon mais on a besoin de quelque chose de plus doux à ce moment là. Rien à voir avec les pâtes européennes. Elles sont bonnes, mais pas ce à
quoi nous nous attendions. On profite de ce moment pour se renseigner sur les différents treks. On a le choix entre un, deux, ou trois jours. Alicia n'a pas besoin de beaucoup d'arguments pour me convaincre de partir trois jours en forêt. Sur le moment, je suis super fatiguée, alors je ne m'imagine pas marcher 15 km par jour dans la forêt. Du coup, on doit aller faire quelqes emplettes, trouver des lampes de poche, des petits sacs à dos, de la crème solaire. Cool, ça nous permettra de nous promener dans le marché de warorok. Sur place, evidemment, nous avons envie de tout acheter, mais concentrons nous sur le plus important. Nous pourrons aller plus tard nous divertir dans le marché du dimanche.Finalement, nos achats sous le bras, nous repartons le ventre vide à la recherche d'un bon restaurant. "Here only vegetarian food" est affiché sur la deventure de l'un d'entre eux. Original, dans un pays où il n'y a pas beaucoup de plats végétariens. Nos yeux s'illuminent lorsque nous ouvrons la carte.on ! Tout à l'air trop bon ! On ne sait pas quoi choisir, allez autant tout gouter, ne nous limitons pas. Les plats se succèdent sur la table. Au bout de quelques bouchées nous n'en pouvons plus. C'est la fête, on partage les plats avec nos voisins espagnols, assis juste derrière nous. Il commence à se faire tard, et nous devons être en forme pour le lendemain, tant au niveau physique que psychologique, puisque nous commençons le trek...
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