mercredi 5 janvier 2011

Triche or treat ?

Pendant mes crises de phobie scolaire, quand il m’est impossible d’aller en cours, je traîne au Starbucks en bas de chez moi. J’avoue que c’est assez pratique d’aller m’y installer soit pour travailler, soit pour écrire ou même pour regarder un film. De temps en temps, je reste juste à écouter les lycéennes qui vont y traîner en bande. Aujourd’hui est un grand jour.

A ma gauche, il y a une grande table en bois de 8 places au dessus de laquelle se trouve une lampe suspendue au plafond qui éclaire la surface entière de travail. Une bande de filles y est installée et font leurs devoirs sagement. A ma droite, une autre bande de filles beaucoup plus extraverties se racontent potins de promo, histoires de triche et anecdotes d’école buissonnière. Je ris sous ma cape. Les moyens de triche n’ont pas évolué d’un poil malgré le développement des nouvelles technologies.

Au collège et au lycée, la triche, c’était à la guerre comme à la guerre. Cahier sur les genoux, pochette transparente laissée comme par hasard sur la table, échange de réponses avec les voisins, copiage, antisèches dans les poches et les trousses…

Bien sûr, il y avait les geek-bricoleurs-tricheurs qui rivalisaient de créativité pour créer leurs antisèches. Ils passaient plus de temps à les fabriquer qu’ils n’en auraient mis pour apprendre leur leçon. Il y avait les étiquettes de tipp-ex, colle ou autre, fabriquées artisanalement, avec à la place des éléments de fabrication des outils de travail, les quelques points à retenir pour le contrôle. Certains allaient même jusqu’à acheter une montre pourrie et remplacer le cadran pas un rouleau sur lequel ils écrivaient leurs cours. Ils n’avaient plus qu’ à dérouler le contenu grâce à la mollette sur le côté. Je me souviens qu’une fois, ma sœur avait fabriqué (sur les conseils d’un site internet de triche), un système permettant de fixer sous la table son cours de manière à pouvoir le regarder dés qu’elle avait un trou de mémoire, puis à le cacher dés que la prof commençait à faire des rondes. Du ni vu-ni connu.

Je suis d’ailleurs allée faire un tour récemment sur un de ses sites. Pas que je n’aie besoin d’idées ludiques pour tricher en cours, mais c’était dans le but de découvrir jusqu’où peuvent aller les collégiens/lycéens pour tricher. Plein de sites sont consacrés à la triche en contrôle. Impressionnant !

Au lycée, je n’ai quasiment jamais triché. Pour la bonne et unique raison que je ne sais pas tricher. Un jour, au lycée, j’ai passé plus de temps à essayer de sortir mon cours de mon sac, qu’à essayer de réfléchir au sujet donné en dissertation d’économie. Résultat : 5/20 à mon devoir. J’étais en première, et j’avais plus que tout peur de l’autorité des surveillants et de la direction. Je ne suis pas du tout l’élève parfaite, mais la triche et moi, au lycée ce n’était pas possible. Les rares fois où j’ai triché, c’est pour des matières où les profs étaient inoffensifs.

Dans le supérieur, je me suis un peu plus durcie. La rude compétition entre les uns et les autres, nous rend plus fort, dans tous les domaines, notamment en contrôle face au pouvoir des surveillants. Ce n’est pas pour autant que je suis devenue une pro de la triche. La dernière fois que j’ai essayé de tricher, avec mon téléphone portable, mon cœur battait tellement fort de peur que j’ai limite cru qu’il allait sortir de mon corps.

Les filles à côté de moi continuent de piailler sur la triche. En histoire : Il est passé à côté de moi, et a vu mon cahier sur les genoux. « Mais que fais-tu avec ton cahier sur les genoux, Laura ? » - Euh, c’était comme ça, au cas où, ça me rassure. – OK.

Le bon vieux temps.

Si vous cherchez à tester des nouvelles astuces de tricherie, n'hésitez pas à aller faire un tour sur web-tricheur ou à taper sur google "tricher en cours". Vous serez surpris des idées de tricheurs confirmés !

Et vous? Quelles sont vos astuces pour tricher en cours?

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