Il est minuit passé. Je rentre chez moi, épuisée, un portant (de cintres) sur le dos, accompagnée de ma cousine qui tire ma valise à la main, elle aussi épuisée
Fugue ratée? Retour de vacances imprévu? Déménagement?
Que se passe-t-il? Y-a-t-il de quoi s’inquiéter?
Oui, il y a de quoi s’inquiéter. En effet, la soirée a été assez mouvementée. Elle s’est déroulée dans les cris, dans l’agitation, et tout ça pour quoi?? Pour des fringues!
Je vous explique. Nous rentrons d’une braderie organisée chez une amie. Le principe : chacune vend les affaires dont elle ne veut plus à des prix defiant toute concurrence. Le concept n’est, bien sûr, pas nouveau, mais ce type de soirée est très recent pour nous. Parce qu’à titre privé, il s’agit de l’organiser. Trouver des copines qui ont des habits sympas à vendre et à des prix compétitifs, fixer une date qui optimiserait le nombre d’acheteuses et de vendeuses, trouver l’appartement adequat puis venir avec sa bonne humeur.
Et pourquoi ces cris alors? Ce sont des cris d’émerveillement face aux bonnes affaires des acheteuses ou des cris de vendeuses prêtes à tout pour vendre, qui finalement braderont jusqu’au dernier centime pour se débarrasser “à tout prix” des vêtements qui encombrent leurs placards.
Elles témoignent :
- une vendeuse : “Au début on essaye de faire une grosse vente puis quand on a empoché pas mal, on essaye de vendre au maximum, quitte à vendre un haut de marque 10 € acheté 80 €”
- une acheteuse : “Je ressors contente de cette braderie. J’ai acquis un short en jean levi’s vintage pour 3 € ainsi qu’une blouse Ba&sh à 3 €!
Finalement, une brâderie, c'est aussi l'occasion de faire des essayages et de defiler devant ses copines, de raconter l’histoire de tel ou tel vêtement, ou rire avec surprise des habits informes ou à motifs grossiers qu’il nous est déjà arrivé d’acheter!
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